Pohénégamouk

Pohénégamouk, mot malécite signifiant : la belle endormie. Il est important de comprendre que la principale division dans les langues alghonkiennes, est entre l’animé et l’inanimé, ce qui est vivant et ce qui ne l’est pas. Les notions de masculin et de féminin sont réservées aux choses de la sexualité. Pour dire « une fille qui se promène en canot » on utilisera l’animé neutre. Le fait d’utiliser l’animé féminin soulignerait qu’elle est désirable (ou enceinte jusqu’aux yeux). Alors, il ne suffit pas de traduire Pohénégamouk par « la fille qui dort » l’utilisation de « amouk » cherche à souligner l’agréable féminité de celle qui dort.

Google soulignera que ça s’écrit plutôt Pohénégamook, c’est simplement une graphie venue de l’anglais. Il n’y a pas de graphie de l’alghonkien, alors il n’y a pas d’orthographe. D'ailleurs, Google dira que ça s’écrit algonquien. Je lui répondrai de se mêler de ce qui le regarde, et que son usage ne correspond pas à l’usage de ceux de la forêt.

Google vous dira aussi qu’il y a un monstre dans le lac. Ne vous inquiétez pas, c’est simplement moi. La surprise et la crainte des gens de vois un ours polaire nager si loin du Pôle Nord dans le lac. J’essaie de faire attention parce que je ne veux pas effrayer les gens, mais forcément ils me voient de temps en temps.

Cela fait plus de 5000 ans que des gens viennent voir la belle endormie dans la montagne, je ne dois pas être le seul à avoir tenté de l’embrasser pour l’éveiller. Mais dans sa lente vie de montagne, notre agitation ne doit pas vraiment être perceptible. Bon grosse tentative de mettre une photo : espérant que ça marche