Nouvelles Urbaines

D’abord les nouvelles importantes : C’est la fête à Cello, l’amour de Milloraine, et c’est certainement un garçon super, parce que sa copine elle est plus que super. En passant elle m’a fait parvenir une très charmante liste d’oiseaux improbables, dont le Martin menteur, et la Mouette Chieuse sont de bons exemples.

Autre très bonne nouvelle : Bellzouzou a promis juré que si jamais ( d’après elle c’est impossible) elle atteignait 30 commentaires sur un de ses billets elle mettait en ligne une photo d’elle. Sur un billet, où elle prétend qu’un ours cela peut sentir des pieds, il y a déjà 19 commentaires. Un petit effort de votre part, je suis sûr que nous ne le regretterons pas.

J’ai reçu aujourd’hui un chant de Narval, cette si belle petite baleine, devenue tellement rare que certains la croient mythique. Je m’attaque à la traduction, dont je vous fais part demain. C’est un peu comme du béluga, mais avec des notes d’une très grande pureté, une géniale cantatrice, ça vaut la peine.

Oui, oui je sais, vous préférez quand je parle du Nord. Mais même si je m’en désespère je suis toujours en ville, très en ville, trop en ville. Mon quartier s’appelle « Le Plateau » et d’après la revue Londonienne « Wall Paper » qui s’y connaît en branchitude extrême, mon quartier serait un des trois plus branchés du monde. Je voudrais dire à ces messieurs que ce n’était pas une bonne idée de le dire, parce que depuis l’environnement a beaucoup changé.

Avant, mon voisin de gauche c’était une banque, à droite, un bureau d’avocat. Maintenant à ma gauche, c’est un salon de beauté ultra-chic, et à ma droite un bordel chinois. Je ne sais pas si c’est un bordel chinois chic, je ne suis pas entré, mais à voir la très petite taille du personnel, je doute fort que les ours y soient admis.

Ayant quelques lectrices avocates ( non Drenka ce n’est pas de toi que je parle) je ne ferai pas la blague disant que le niveau de moralité du quartier s’est amélioré de l’échange. Cependant, mes nouveaux voisins sont d’une discrétion absolue, alors qu’avant il y avait des forts en gueule.

N’oublions pas Bellzouzou, et ses autruches rigolotes.