Meeeeerde!

Les lecteurs de ce blog sont plus habitués à des messages d’amour pour les animaux de tout type, à une défense constante de la bio-diversité, et des chants sur l’égalité de tout ce qui vit. Bon, ce billet fera la preuve qu’il y a des exceptions à toute règle.

Je sais, Angel a certainement plus de verve, et un vocabulaire développé par une longue pratique de maman, mais la gastro, ça fait chier. Il a fallu que je rencontre une vague connaissance, qu’il m’annonce que le fléau l’attaquait, que je lui crie de se tenir loin, pour que voilà, je sois condamné à l’eau misérable. Je ne sais pas le nom de la sale bête qui sévit sur Montréal mais sa puissance est remarquable. Elle ne contente pas de nous tordre l’estomac et nous maintenir pour de longues périodes en ces lieux dit d’aisance ( Je ne vois vraiment pas de quelle aisance parle-t-on.) mais elle est franchement débilitante. Je ne voudrais que dormir, et c’est avec peine que je me traîne sur des jambes flageolantes entre le lit et le petit coin.

Je me préparais à écrire une dissertation sur le problème de la défécation dans la forêt. Parce que voyez-vous quand on est occupé à pousser, centré sur son intérieur et sourd au reste du monde, c’est le moment parfait pour qu’un prédateur vous saute dessus. Mais non, un prédateur me sauterait dessus, tant je suis incapable de garder une vigilance minimale.

Et puis cette saleté de microbe a une odeur tout à fait remarquable. Même le chien ( qui d’habitude aime les odeurs soutenues) longe les murs et cherche à éviter la source du problème. Il y a un avantage, il y a pas une mouche, un moustique qui peut survivre à cela dans un rayon de 10 mètres.

Il faut faire contre mauvaise fortune, bon cœur. Moi qui rêve depuis longtemps de perdre quelques kilos, il y a pas de doute, je suis sur la bonne voie.