Du ménage et un Taxi

Les ours ne sont pas les plus rapides pour démarrer le ménage. Ma liste de liens pointait vers plusieurs blogs que j’aimais beaucoup, mais qui « sniff » ont cessé de vivre. Heidi, Lulu j’en suis bien triste, revenez s’il vous plait. Mais il y a un petit nouveau. Un grand nouveau devrais-je dire.

J’aime beaucoup Pierre-Léon de : « Un taxi la nuit ». Il y a des blogs que je lis ou regarde chaque jour. Ce sont surtout les blogs qui cherchent à être drôles(certains réussissent), soit par l’image soit par le texte. Se réveiller en souriant ça fait du bien.

« Un Taxi la nuit » c’est le contraire. Ce n’est pas de la petite musique pour accompagner le quotidien. C’est du jazz, du vrai jazz qui permet de se nettoyer la tête et le cœur de ce qu’on accumule de petites misères quotidiennes. Alors ça prend la dose. J’en m’en paye des grosses tranches deux ou trois fois par mois, lisant tout, relisant même si ça ne suffit pas. Il faut que la musique de la ville nous envahisse, comme le saxe de Coltrane, comme la trompette de Miles, et en partageant cette douleur qui fait du bien.

Montréal est une ville de fête, et une ville en fête. Mais je suis de la forêt, je me lève trop tôt. Alors, je n’en vois la plus part du temps que la gueule de bois, que les gens tels des hiboux dérangés par le jour, éblouis par le matin, confondant le rêve et le réel, ne pouvant plus voir la beauté autour d'eux. Je ne les jugerai surtout pas. Souvent dans la forêt je fais le même genre de rêve qu’eux, même si c’est le matin, et le calme. On se drogue à ce qu’on peut. Il n’y a pas de meilleures façons de vivre, il n’y a que celles qu’on trouve.

Le bout de la nuit n’est pas le matin. C’est une autre nuit, dans un autre monde. Je marche dans le sentier devant moi, et j’aime l’écho de ceux qui vont sur d’autres routes.