Pour le Jour de la Terre

Il paraît que nous serons un peu plus d’un demi-milliard, à faire au moins une activité pour le Jour de la Terre. Dix fois la population de la France, ça commence à faire une nouvelle.

Bon, au moins il va y avoir une vraie course au deuxième tour en France. Il y a donc de l’espoir.

Comme prévu, il fait trop beau à Montréal et nous n’avons pas été aussi nombreux que je l’espérais à la manifestation. Je ne dis pas de nombre parce que je me trompe généralement par beaucoup. S’il avait plu, la participation aurait été beaucoup plus grande. C’est comme ça Montréal, et à voir le nombre de personnes qui jardinaient dans les petits jardins dans les boites à fleurs des balcons et autour des arbres de la ville, la participation n’est pas vraiment significative.

Il reste que le gouvernement canadien a encore fait la preuve qu’il cherche par tous les moyens de nier la réalité et de retarder la réduction de la pollution. On nous menace d’une crise économique sans précédent. Mais ces crétins profonds, les données présentées sont tellement grossières qu’elles ne font que les démasquer. Cependant, le temps qu’on perd à en parler, on n’est pas à discuter des solutions. La bataille sera très longue, c’est clair.

L’an dernier, ma copine mégaptère Nokosa m’avait fait parvenir un message. Cette année, elle est trop loin ou trop occupée, mais je n’ai rien reçu. Je n’ai pas la prétention de penser qu’elle me devait un message. Alors, je reprends le même, j’espère que vous l’aimerez cela parle de la douceur de la vie, et de l’importance de protéger une vie douce et tendre. Parce que la vie ce n’est pas l’exploit et l’excellence, c’est la joie profonde d’être ensemble.

Regardez autour de vous et soyez heureux. Il y a encore de la vie, et ça vaut la peine de se battre pour la défendre.