Me voilà rebranché

Et bien sur ce n'est pas grâce au bon service de la compagnie de téléphone superbement incapable de s'enlever les doigts du trou de balle. Mais plutôt grâce à mon neveu Joseph, l'as des as, qui trouve toujours une porte de sortie dans les complication informatique et ouèbesque.

Je me suis ennuyé de vous, il y a pas à dire. Mes lecteurs sont des gens formidables qui me donnent l'amour dont un ours à besoin, M'en priver c'est vraiment une connerie que je ne ferai plus, enfin, le moins possible.

La ouache est déjà pleine de visiteurs. C'est drole, des personnes qui n'ont pas le temps de venir me voir une petite heure à Montréal, peuvent venir ici pour deux ou trois jours sans problème. Je sais que je suis beaucoup plus beau et souriant en forêt, mais je pense qu'il doit y avoir une autre raison.

En arrivant, il y a des urgences. Installer les mangeoires d'oiseaux, et dire bonjour à mes voisins sont très haut dans la liste. Madame Apikcilù (la mouffette) est la première à venir me saluer: elle semblait très contente de me voir puisque le tas de compost n'a pas été renouvelé depuis presque 7 mois. Les oiseaux aussi, quoiqu'ils sont comme toujours tellement préoccupés par leurs importante personne, que la raison d'être de l'ours ne peut être que de les admirer.

Il y avait aussi deux arbres qui n'ont pas passé l'hiver. Deux ormes très grands que j'avais planté il y a 23 ans, quelle tristesse que cette maladie hollandaise.

Comme chacun faisait plus de 30 mètres, j'ai du bois de chauffage pour un bon bout de temps quand tout ce bois sera sec.

La photo n'est pas encore à mon goût... mais il ne faut pas se décourager.

Je n'ai pas encore réussi à décrocher de la ville et à redevenir moi-même. Mais très bientôt je vous le promets, je redeviendrai l'ours au pays de la Belle Endormie.