Le Nobel de la paix au GIEC

Un camouflet à Bush et à ses supporteurs, une très importante victoire pour la lutte aux changements climatiques. La lutte contre les changements climatiques est une guerre contre ceux qui veulent détruire la planète, et voilà que le comité Nobel le souligne...

Bien sûr on parle surtout d'Al Gore, et pourquoi pas, son travail en a fait un porte étendard et en saluant ses efforts, c'est l'ensemble de ceux qui font la lutte politique contre les changements climatiques qui s'en trouve un peu encouragé. Et c,est bien de cela dont nous avons besoin. Il est si facile de déprécier la politique et les longs délais entre les actions et les résultats, que plusieurs personnes de valeur, se découragent.

Non, je ne suis pas en train de dire que j'ai un tout petit peu gagné le prix moi-aussi. J'espérais et travaillais très fort pour que madame Sheila Watt-Cloutier, qui fait tant pour montrer au monde que les changements climatiques détruisent très rapidement l'Arctique et le mode de vie des Inuit, soit la candidate choisie par le comité Nobel, que la victoire de Gore et du GIEC est un peu une défaite pour moi. Mais je ne suis pas vraiment triste, la même cause a gagné, juste un autre porte-drapeau.

Il ne faut pas oublier non plus que le président du GIEC, Rajenda Pachauri, était le candidat de Bush, et que ce dernier le considérait comme un homme sûr, tellement incapable de prendre une décision qu'il empêcherait le GIEC d'arriver à une conclusion quelconque. Mais c'est le contraire qui s'est produit, l'évidence est tellement forte, que même les alliés de Bush ne peuvent plus nier et empêcher la lutte.

J'ai trouvé drole que même Standard Oil, le premier pollueur du monde, déclare il y a deux mois, qu'il ne subventionnerait plus les détracteurs des changements climatiques, parce qu'ils étaient de plus en plus ridicule de le faire.

Ceci dit, oui, nous venons de faire un pas important, mais il en reste encore tant à faire. La production de GES n'a pas encore diminué, au contraire l'augmentation s'accélère encore. Mais au moins plus personne n'osera dire comme il y a quelques années, que nous sommes des farfelus avec des thèses sans fondements.