Moukmouk de Pohenegamouk

Quand je vous prie d'aller la lire, je trouve que les mots franchement ne répondent pas à l'espoir que j'ai de vous inciter à aller faire un brin de lecture. Demander est trop faible, supplier ou implorer, cela ne va pas avec le caractère d'un ours, alors je vous invite, enjoins et presse en insistant d'aller chez Catherine, lui faire les bisous qu'elle mérite.

Bon je suis un ours qui cours sur la glace et elle c'est plutôt le genre bouquetin à sauter de roche en roche à des altitudes qui me sont inaccessibles. Sa devise: «Altius»! Autrement dit je reste en bas à le regarder monter jusqu'à ce que la tête me tourne.

Catherine est une militante écolo professionnelle, ce qui nous rapproche bien sur. Mais elle me laisse le prêchi-prêcha et se contente de nous dire pourquoi elle se bat, la beauté du monde. A peine parfois un cri du coeur quand les politiciens de son pays déconnent un peu plus que d'habitude (ce qui ne manque pas, vous pouvez en être sur).

Un patron me disait: «Quand il y a un dossier urgent à traiter, je le donne à quelqu'un qui a du travail, celui qui n'en a pas n'aura pas le temps de passer à travers »... Catherine me rappelle cela, sa belle énergie lui permet de tout faire avec bonheur. Peut-être je ne désirerais pas si fort la disparition des humains, s'il y en avait un peu plus comme elle.

Ne ratez pas le billet : Lapiez... que j'aimerais écrire aussi bien que cela.