Merci Esperanza

Tenir en échec les Japonais durant 15 jours... c'est quand même une petite victoire. Continuons...

Le bateau Espéranza, n'a presque plus de carburant et a dû cesser la poursuite des bateaux baleiniers japonais, poursuite qui depuis 15 jours avait empêché toute capture. C'est au moins 100 baleines qui ont été sauvées.

Les prétentions du Japon d'effectuer une chasse à des fins scientifiques sont totalement farfelues. Cette chasse n'a qu'un but, fournir de la viande de baleines aux très chics restaurants japonais. Il s'agit donc d'une opération commerciale et le but est de faire de l'argent. 15 jours sans pouvoir chasser et en payant le mazout et les équipages de 6 navires, ça devrait être suffisant à rendre la chasse déficitaire cette année. Si les organisations Sea Sheperd Conservation Society et Greenpeace peuvent répéter cet exploit durant 4 ou 5 ans, les compagnies japonaises comprendront qu'ils n'y a plus d'espoir de réaliser des profits avec ce genre de chasse.

Les baleines ont maintenant deux nouveaux alliés. L'Australie a envoyé un navire brise-glace pour empêcher toute chasse à la baleine dans un très grand territoire en mer de Ross qu'elle revendique comme territoire national, et où ce pays a décidé d'interdire la chasse. Ce sanctuaire marin australien est maintenant reconnu par la France, la Nouvelle-Zélande la Norvège et la Grande-Bretagne... mais évidement pas par le Japon. Cela crée évidemment des incidents diplomatiques qui risquent de s'aggraver parce que les Australiens ont bien l'intention de documenter le massacre des baleines par les Japonais et de diffuser largement ces informations à travers le monde.

Mais le brise-glace australien ne pourra pas faire des actions coup de poing, action qui frise l'illégalité, comme s'en permet Paul Watson et les gens de la Sea Sheperd. Il est bien possible alors que les Japonais décident de tuer des baleines quand même.

Une autre bonne nouvelle, le premier ministre de Nouvelle-Zélande madame Helen Clark élargie la zone sanctuaire de l'Australie et interdit la chasse dans ce territoire. Ce pays enverra des avions de surveillance pour suivre la flotte et documenter la chasse, montrer le massacre que les Japonais pratiquent jour après jour. Madame Clark affirme qu'elle publiera les position de la flotte japonaise si elle entre dans le territoire que la Nouvelle-Zélande revendique. Cette publication des positions permettra aux marins de l'Espéranza de reprendre la poursuite des Japonais.

Il y a maintenant le tiers de l'océan qui entoure l'Antarctique qui est interdit au Japonais. Des pressions s'organisent auprès du Chili, de l'Argentine et de l'Afrique du Sud pour appliquer les mêmes politiques que l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Voilà les solutions, rendre non-rentable le massacre des baleines et montrer du doigt ceux qui osent commettre ce massacre.