Ça brasse

Non je ne fais pas de bière cette semaine, mais j'ai accepté de me faire enterrer par le boulot. Naïf que je suis. Comme si je ne savais pas que, quand on accepte un petit travail supplémentaire, la montagne entière des tâches roule comme une avalanche en plein sur votre gueule.

Non, non je ne raconterai pas tout ce qui m'arrive, je ne veux pas faire pleurer mon attachant lectorat. Mais soyons réalistes, je ne pourrai pas faire de billet avant samedi. Mais ce n'est pas une raison pour ne pas en mettre en ligne. Alors dans les trois prochains jours j'ai décidé de reprendre les imitations du dimanche. Peut-être que quelques uns s'en souviennent, ce sont des lettres d'amour, imitation du style du XIX siècle.

J'en avais parlé avec Natilin, et c'est elle qui m'a conseillé, c'est donc de sa faute. J'ai eu aussi un commentaire de Makpela (je ne peux mettre de lien, je ne sais pas où est son blogue). Je considère cela comme un signe. Alors je vous incite, fortement à me laisser des commentaires, je ne répondrai peut-être pas tout de suite, mais ils seront lus avec le plus grand plaisir.

Je m'ennuie encore plus de Pohénégamouk que c'est probablement aujourd'hui la débâcle (le départ des glaces). Je me demande si plutôt que de travailler comme un sakosiste ici, je ne devrais pas aller surveiller ce que fera le lac, avec toute cette neige accumulée, et la pluie abondante qui tombe. Je ne suis pas vraiment inquiet, il est possible qu'il y ait de l'eau dans le sous-sol de la ouache, mais bon, pas de vrai danger.

Je vous incite à aller voir quelques belles photos très récentes ici. Ce sont surtout des cerfs de Virginie, une grande pygargue de près de 3 mètres d'envergure (je la connais bien), des Outardes et des oies du Canada. La douce forêt de la Belle Endormie.

Oui allez voir cette toute petite, un jeune cerf de virginie, broutant l'herbe sous les tilleuls de la ouache. Et n'oubliez pas les commentaires, ils me seront nécessaires pour passer à travers la course folle.