Le droit, la loi et l'amour

Bon laissons tomber tout de suite la loi, le dernier juge que j'ai mangé, avait très mauvais goût. Mais je vais tenter de faire un parallèle entre le droit et l'amour.

Je sais je devrais laisser écrire ce billet par Orange Drenka, qui est au moins aussi experte en amour qu'en droit, mais bon, à défaut d'avoir le droit de parler du droit, j'ai le droit d'exprimer mes opinions sur l'amour. Enfin je le prétends.

Ce que monsieur le juge vous dira c'est que l'opinion du législateur, on s'en tape. Il y a un texte et c'est de cela qu'on discute. C'est justement cela le problème en amour. Pendant que je réfléchis et tourne en tous sens les mots qu'elle a dits pour y trouver un sens favorable à mes intentions, elle tourne mes mots en tous sens pour y trouver un sens favorable à son interprétation.

Il me semble que je n'avais pas parlé d'amours éternelles mais d'une escapade pour la fin de semaine. Il me semble qu'elle n'avait pas d'amant, juste un copain qui passait chez elle de temps en temps. Tout cela c'est question d'interprétation.

Evidemment si le juge s'en mêle ça fait de la connerie. Un mariage brisé parce qu'elle n'était pas vierge. Et puis quoi encore... Si on avait encore le moindre de doute, se serait la dernière preuve : Ne vous mariez pas les filles, restez libres, soignez avec attention votre groupe de copines, c'est le réseau de solidarité dont on a toujours besoin, mais le but du mariage n'est pas de transmettre la vie, mais la propriété. Dans ce jeu-là, ce sont ceux qui possèdent qui gagnent.

J'en reviens à la phrase de Réjean Ducharme : « L'amour est un malentendu ». Et c'est ça qui rend la vie si compliquée.