Reprise: Noël une fête Celte

Ridicule ceux qui ne veulent pas dire joyeux Noël, pour ne pas frustrer ceux qui ne sont pas catholique. Noël c'est d'abord la fête du sang.

Noël n'apparait certainement pas avec l'ère chrétienne. De tout temps les solstices d'été et d'hiver ont été fêtés par les humains, et quand nous parlerons mieux les langues des animaux, on comprendra que plusieurs de ceux-ci les fêtent également. Oui, les animaux ont aussi des points de repère dans l'année, pour décider du temps des migrations, du temps des hivernages, des points de repère que nous devrions aussi nommer calendrier, mais ce n'est pas le sujet.

Le premier calendrier que l'on connait est probablement le temple de Stonehenge, parce que pour les peuples du Nord qui ont à vivre avec l'hiver, déterminer le moment dans l'année est primordial. Les premières mentions qu'on a de l'Arbre de Noël sont égyptiennes, c'était un palmier, mais c'est sans doute parce que les archives égyptiennes sont meilleures que les autres.

Mais la principale caractéristique de Noël c'est la fête du massacre. Tant pour Baal des gens du Tigre et de l'Euphrate, que pour les Saturnales des premiers peuples de la Méditerranée que pour les Celtes et les peuples du Nord. Le solstice d'hiver est le moment de choisir, compte tenu des réserves de nourriture ceux qui pourront survivre et ceux que nous devrons sacrifier. Les sacrifices humains ont d'abord un rôle de contrôle des naissances et plutôt que de les voir mourir de faim dans la souffrance, il est mieux de ritualiser la mise à mort, et par cela de tenter d'apaiser les dieux fous. Les saturnales, c'est le dieu uranos, celui qui dévore ses enfants, et c'est le dieu du feu: Nimrod, Chronos, Satune, Moloch et Baal sont le même dieu, celui des sacrifices humains.

Les Druides (ceux qui savent) avaient réussi à adoucir la douleur de ceux qui voyaient mourir leurs nouveaux nés, grâce à la plante de la fécondité, le gui rouge, sous lequel on s'embrassait jusqu'à ce que ça tourne au remplacement de ceux qui disparaissent. C'est aussi le cas à Rome et dans les autres cultes du Nord de l'Europe. Ne pas oublier que le solstice d'été est aussi une fête de la fécondité chez les Celtes, faut croire qu'ils n'aimaient pas rater une occasion...

Les agriculteurs prenant de plus en plus la place, les réserves s'accumulant, on a moins eu besoin de pratiquer les sacrifices humains, surtout parce que les agriculteurs ont besoins de main-d'oeuvre. Alors, la fête s'est transformée en fête du renouveau, en n'oubliant pas le volet fécondité.

La buche de Noël est aussi un rite celte, il est cependant difficile dans la grande quantité de légendes qui s'y rapportent de bien voir celles qui ont rapport avec Noël et celles qui sont simplement des évocations de l'unité du vivant par les arbres. Les Romains en ont fait une fête particulière. Les chevaux de guerre qui avaient servi aux campagnes de l'été et qu'on ne pourrait pas nourrir tout l'hiver, étaient sacrifiés et cuits sur d'immenses feux, dans une fête de la viande (et de la beuverie).

On pourrait continuer longtemps comme ça, et probablement toutes les grandes cultures ont des rites qui se rapportent aux solstices d'hiver. Si vous en connaissez, je suis bien curieux.