Une journée productive

Enfin une journée qui aurait pu être plus productive.

Ma liste de trucs à écrire s'allonge sans cesse. Il faut que je fasse de très bonnes journées, alors je m'attèle tôt au clavier, un litre de café fort dans ma tasse, et au travail! Bon il faut quand même que je lise mes courriels. De toute façon, je serais incapable de vivre sans lire mes courriels...

Je suis content, mon billet d'hier a plu. Mais la Parisienne me fait remarquer que si je remplaçais tous ces « il » et ces « on » par des « je » le texte gagnerait nettement en force. Je vais relire et vois que oui, elle a raison comme d'habitude. Mais je ne ferai pas cela tout de suite, il faut d'abord que je livre un petit texte sur la transformation de l'industrie automobile aux USA. Et puis j'aimerais bien avoir des données un peu plus sérieuses sur la production militaire des grands de l'auto. Il faut que je fasse une petite recherche.

J'ai ramassé la documentation, pas sûr que c'est vraiment complet, mais il faut quand même que je l'écrive ce texte. Éliminons d'abord ceux qui prétendent savoir quelque chose... Comment vais-je construire ce fichu texte? J'ai un petit lavage à faire, je vais aller charger la laveuse, ça va me donner le temps de penser. Tiens! Sur le fil électrique dehors, le premier roselin de l'année, évidement il tente de séduire une oiselle bruant, il y a pas plus coureurs que les roselins. Je regarde son manège... je passerais des heures à suivre les tentatives de séduction des roselins. Le lavage est déjà terminé, incroyable comme le temps passe rapidement, je vais mettre les vêtements à sécher.

Drame! J'ai faim. Comment voulez-vous que je travaille quand j'ai faim? Par chance, je n'ai qu'à réchauffer la soupe aux pois cassés et avec des rillettes de canard, ça va être le bonheur.

Je retourne à ma table de travail... je n'aurais pas dû reprendre de la soupe, je suis lourd et je m'endors. Plus tard, j'apprendrai que la Parisienne a fait une journée de ouf et que les baleines inquiètes m'ont averti qu'elle devait se reposer et c'est pour cela que je m'endormais autant après mon déjeuner. J'ai donc fait une petite sieste... Mais vous en convenez, c'est de sa faute, n'est-ce pas?

Deux heures plus tard, le téléphone me réveille... ha le bonheur d'entendre sa voix. Je n'ai rien à lui dire mais c'est bien connu c'est quand je n'ai rien à dire que je parle le plus longtemps. Oups, ma coloc revient du travail. Il doit y avoir un problème, c'est impossible que j'aie parlé deux heures au téléphone! Bon je vais aller faire le diner.

Voilà, le diner était bien. Il faut que je travaille. Avec tout ce que j'ai à écrire, vous ne me demanderez quand même pas d'écrire un billet aujourd'hui! Parce que moi, je suis efficace, je ne procrastine pas.