Tamias, la contre-attaque

Je suis envahi, mais je vais me battre!

L'année a été très favorable aux écureuils et aux tamias. Il y a plusieurs générations et j,en vois de tout age autour de la ouache. Le jardin produit beaucoup de nourriture pour les oiseaux et donc beaucoup de nourriture pour les granivores.

D'habitude, il y a suffisamment de prédateurs pour contrôler ces explosions de population. Il y a les buses, et surtout la marte, grande chasseuse de tamia. Mais je ne les ai pas vu cette année. La marte surtout dont je m'ennuie beaucoup, je l,ai cherché dans tous les endroits qu'elle aimait et rien. Je ne sais pas ce qu'il y est arrivé, peut-être que ne me voyant pas, elle a cessé ces tentative d,apprivoisement à mon endroit et est partie se faire voir ailleurs...

Triste, mais ça ne résout pas mon problème, il y a trop d'écureuils qui s'attaquent à tout, et pour peu que l'hiver soit rude, ils mangeront l'écorce des arbres et j'aurai de gros dégâts à réparer quand je reviendrai. Il faut agir. Si les petits prédateurs ne peuvent pas assurer la régulation, les gros doivent se mettre de la partie.

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Oui je sais la photo est flou, mais c'est tout un boulot de photographier un tamia, ça bouge tout le temps à une incroyable vitesse. Comme je n'ai pas l'agilité d'une marte, ni la possibilité de voler sans bruit comme une buse, il me reste les pièges. Action! Je n'ai que 4 pièges et je n,avais pas fini de les installer que déjà le premier s'est déclencher. Croyant qu'il avait été mal armé, je m'approche et non un gros mâle est pris. Je suis content, mes petits pièges sont efficaces, ils tuent net et sans faire souffrir. J'en ai attrapé neuf dans la journée, tous des tamias, mais ça va, je peux ranger les pièges, ceux qui restent ont de bonne chance de passer l'hiver la panse pleine.

Mais je suis un vrai prédateur, je ne tue pas pour le plaisir mais pour remplir mon rôle, et en toute logique, je dois manger mes proies. Je fouille dans les livres pour retrouver une recette potable. Voilà:un pâté d'écureuils.

Ces petits animaux sont très facile à dépiauter, et ça pue nettement moins qu'un lièvre. Ça ne sert à rien de les désosser pour faire un pâté, je les mets tout de suite à cuire avec du gras (et un peu de viande) d'oie et je laisse confire pour quelques heures. Pas vraiment besoin de surveiller la température, l'important est de ne pas surchauffer. Après les petits os sont très facile à cueillir. J'ai passé le tout au hachoir et sans doute que quelques petits os ont été broyés mais je n'ai rien vu. Les épices et ça retourne sur le feu pour enlever le petit peu d'eau qui reste et voilà... c,est dé-li-cieux.