De retour

Après un voyage éprouvant me voilà de retour.

40 heures sans dormir c'est dur pour un petit vieux. Il y a eu l'autocar entre Genève et Paris et puis l'avion entre Paris et Montréal. En arrivant le décalage horaire, pas facile de se remettre rapidement sur pied. Et puis tous ces amis magnifiques que j'ai laissé, je m'ennuie de vous déjà.

 

Montréal se ressemble. Les énormes variations de température, (16 degrés une journée et moins 4 le lendemain) ville active et vibrante, plus sale que d'habitude, parce que le ménage d'après la neige n'est pas encore fait. J'ai un mois de tâches administratives et de visites médicales avant de pouvoir retourner à la forêt. J'ai hâte d'y arriver, parce que là-bas, ce sera plus facile de guérir les peines, enfin j'espère.

 

Le premier à me saluer fut mon ami Omer-vite-vite, le cardinal. Oui bon, c'est un oiseau bavard et un peu prétentieux, mais entre bavards, on se comprend. Il avait beaucoup à se plaindre parce que son arbre, celui dans lequel il construisait son nid a été coupé. Un vieil érable à giguère (acer négundo) qui avait commis la faute de laisser tomber une branche sur le fil de télévision d'un voisin. D'accord, c'est un arbre pas très noble qui vieillit rapidement. Mais s'il faut abattre tous les pas très nobles qui vieillissent rapidement, je vais y passer sous peu.

 

Mais ça va, je ne laisserai pas tomber de parties de moi-même, et j'ai bien l'intention de verdir cette été.

En attendant, me remettre à écrire, me botter les fesses pour accomplir les tâches. Et vous dire combien je vous aime.