Trois propositions pour un parti de gauche en France

Je n’ai pas compris pourquoi le parti socialiste français se dit une coalition de gauche… peut-être parce qu’il n’y a rien à comprendre.

Je ne prétends absolument pas être un spécialiste de la politique française et encore moins des français. J’ai beaucoup d’amis français qui se désolent de la politique et des politiques de leurs pays mais ça ne constitue pas un échantillon permettant de faire des statistiques. Je lis les journaux qui sont disponibles de ce coté-ci de la mare aux canards et je me désole de la vision qu’ils donnent de ce pays et de ses habitants, vision très différente de ce que j’ai pu percevoir lors de mes très nombreux séjours.

 

Pour les trois prochains jours je développerai trois propositions dans des domaines clés de la vie : l’économie et le travail, l’éducation et l’immigration, parce que ce sont les sujets les plus discutés en ce moment, sans que j’entende le moindre début d’une piste de solution. Bien sûr, je ne considère pas qu’emprisonner les chômeurs (ou faire des camps de travail), privatiser l’école et rendre l’immigration illégale constituent des solutions possibles et pertinentes.

 

Mais avant, il faut des solutions pour assainir la classe politique française :

A) empêcher le cumul des fonctions. Soit le mandat est nécessaire et essentiel et que ça prend tout son temps pour le remplir, soit il n’est pas nécessaire et ça ne sert à rien de payer quelqu’un pour l’accomplir. Le député-maire conseiller régional ne peut pas bien faire son boulot.

B) personnaliser les fonctions électives. Les histoires de listes permettent à une personne dont les électeurs ne veulent pas de se retrouver élue quand même. Si le candidat Dupont fait mal son boulot, il faut pouvoir l’envoyer au chômage.

C) Un élu qui est sous-enquête judiciaire n’a pas le droit d’exercer, ni d’être payé tant que son dossier n’a pas été blanchi. On peut faire des exceptions très limitées pour certaines fonctions exécutives pour éviter que des juges fassent des pressions indues.

 

Tout cela n’a qu’un but, renouer un lien de confiance minimal entre la population et les élus.

 

Demain, l’économie et le travail.