La faim! Début…

Deux semaines sans billet. Mais ce n’est pas faute d’avoir tenté. Mais quand on écrit sur la faim, la nourriture, chacun des mots est une mine qui peut faire exploser le sens de ce qu’on cherche à dire.

Trois réalités que j’ai souvent répétées ici : ce n’est pas la pluie qui fait la forêt, mais la forêt qui fait la pluie. La taille d’une population est déterminée par le volume de nourriture disponible et la production moderne du Maïs-soja à base de hautes doses d’engrais azotés n’est qu’une façon de rendre le pétrole comestible.

 

Le charbon a permis de passer la population de la Terre de un à deux milliards en 100ans. Le pétrole massivement utilisé a permis une croissance de 2 à 7 milliards en soixante ans (de 1948 à 2008). Tant qu’il y aura du pétrole, nous pourrons manger.

 

Facile dans ce contexte de me traiter de malthusianiste, et même de nazi. Oui la théorie nazie est malthusienne, comme il n’y aura pas à manger pour tous le monde, éliminons les sous-hommes, les faibles, les infirmes et les malades. La solution finale d’Hitler a permis de découvrir que les explosifs sont d’excellents engrais agricoles et permet des rendements autour de 16 tonnes de maïs à l’hectare ici (plutôt autour de 12 en Europe parce qu’il manque d’eau).

 

La première source de gaz à effet de serre ne vient pas du transport, mais de l’agriculture et du transport de nourriture. Le réchauffement, la désertification la hausse du niveau des océans, sont liés à la production de nourriture.

 

Oui, il y a un problème de production, mais il y a aussi des problèmes dans l’utilisation et la distribution. Bien sûr en éliminant la viande, il serait possible de nourrir deux fois plus d’humains. Mais on consommerait autant de pétrole.

 

Je ne cherche pas à éliminer des humains, je cherche des solutions.