Moukmouk de Pohenegamouk

Je me creuse la tête depuis pour lui faire des plats qui goutent quand même quelque chose, et qui peuvent l'empêcher de mourir de faim. Elle est plus grande que moi et manifeste un appétit qui provoque un grand bonheur pour le cuisinier.

J'ai fait des gaspachos, des coulis et des brandades, mais je dois encore me contenter de tomates américaines pur carton, ou de tomates de serres qui grafignent ma conscience d'écolo. Je cherche et tente par tous les moyens de faire des trucs différents. Mais de la purée reste de la purée et c'est bien difficile de faire des trucs gouteux. Et en plus, elle se plaint que ça manque de protéines. Je suis bien d'accord, je risque même de perdre du poids, ce qui pour un ours même légèrement dodu, est une vraie catastrophe.

Comme j'avais du jambon qui risquait de sortir tout seul du frigo, j'ai décidé de tenter une purée de jambon-haricots. Pour que ça goute, j'ai ajouté de l'oignon, du poivron, un piment oiseau, du poivre, du paprika et de l'ail. Pas de sel, le jambon est déjà trop salé.

C'est mon assiette, et le goût de la laitue complète bien le truc et avec un peu de coriandre, c'est bon. La pauvre Loulou n'avait pas droit à la laitue et ça fait une assiette plutôt triste.

Mon but, était de faire la purée la plus épaisse possible pour la frire un peu à la poêle pour rendre plus gouteux. Mais j'ai fait la purée au mixeur, plutôt qu'au robot et j'ai du rajouter du liquide parce que le moteur risquait de prendre feu. Ma purée était trop liquide pour que le passage à la poêle fasse son effet.

Autrement dit, c'est encore une œuvre en construction. Si vous avez des idées, elles sont les très bienvenues. Et puis avec le vieillissement des populations, les cuisiniers devront se mettre à chercher dans ce direction. Il paraît que beaucoup de vieux sont dénutrits. Avec les tristes plats qu'on leur sert, c'est pas très étonnant.