En vitesse!

Lavage ménage et bagage sont les mamelles du voyage. Non spaça... mais enfin, ça occupe

Bon, comme vous n'avez vraiment pas généreux sur les commentaires de mes deux derniers billets, pourtant assez bon je pense. Je vais reproduire la petite réponse écrite à Virginie qui me dit ne pas reconnaître les oiseaux dont je parle.

Kwekwe Virginie,

merci de ton commentaire. Mais c'est le sens de ma démarche de dire aux gens de lever le nez et de regarder. Je connais assez mal Paris mais je peux citer une cinquantaine d'espèces qui fréquentent régulièrement les rues. Et surtout pas vos très beaux parcs avec beaucoup d'oiseaux de partout... non les rues. Bon, trouvons un compromis, la Promenade plantée où il y a beaucoup d'arbres.

je pourrais te parler du faucon qui niche à Ménilmontant, une merveille, mais je veux aller dans l'ordinaire, dans ceux qu'on peut voir tous les jours. Ou plutôt que je peux entendre, les ours ont des yeux moins que plus efficaces et c'est par les oreilles que je sais qui vit où.

Si je peux te faire découvrir le grimpereau des jardins ou la grive musicienne qui vit tout près de chez toi, je serai le plus heureux des ours.

Mieux, j'essaie de dire de regarder les oiseaux pour comprendre la futilité de nos grandes agitations, de notre super-importance ridicule, et des drames minuscules qui font nos tragédies. Les oiseaux vivent la même chose, et sont aussi risibles que nous. Aussi risibles et attachants, je les aime comme j'aime les humains, une fois qu'on ne les prend plus au sérieux.

Tu me diras que c'est plus facile pour un ours que pour un humain, peut-être... mais je ne suis pas encore tout à fait un ours, j'essaie d'apprendre.

Mais je serai bientôt à Paris (lundi) et si tu as le goût de partager un petit noir ou une mousse au soleil... j'en serai très heureux. Oui parce que j'amène madame Kisu (la soleil) avec moi. J'ai sur que chez vous le vieux monsieur Lune a beaucoup délaissé sa jeune amante et qu'elle boude et pleure.

Tanakia
Moukmouk