Les oiseaux sur La chaise

Voilà j'ai fait mes premières rencontres ce matin. Je n'ai pas de correcteur 101, ne pleurez pas de la pauvreté de mon orthographe.

Ça y est, le grand oiseau d'aluminium m'a avalé d'un coté de la mare aux canards et m'a recraché de l'autre coté comme un vulgaire pépin d'un raisin trop mûr. J'en avais aussi l'air, Pas dormi, l'air ultra-sec me rendait le poil moche et la peau squameuse, et les yeux rouge digne d'une double conjonctivite. Je ne me suis vu dans un miroir qu'a près un long moment, et c'est une chance parce que je me suis fait peur. Je connais heureusement le médicament suprême, j'ai dormi et ce matin c'était la grande forme.

Des remerciements tout-à-fait spéciaux à Anna qui a accepté d'entendre mon babil tout la nuit. Comme je n'avais rien d'autre à faire, j'ai utilisé ce que je connais le mieux pour passer le temps: J'ai parlé, parlé, et parlé. Fantastique, elle a même réussi à me faire croire que je pouvais être intéressant. Autres remerciements à Thierry qui m'a ramené vers la ville. Théoriquement je connaissais la route, mais dans l'état où j'étais son aide m'a été très précieuse.

Dame Kisu, la soleil, m'avais promis de faire un bout de route avec moi aujourd'hui. Dès le matin elle m'attendait pour la promenade. Alors je suis allé voir les oiseaux du cimetière Père Lachaise avec un guide très compétent de la ville de Paris (merci encore). On a marché beaucoup, on a beaucoup écouté et vu. Il y avait bien sûr des pigeons et des moineaux. Il y avait aussi des merles, des fauvettes une grive, des grimpereaux, des corneilles et une bonne variété de « Pitpit brun », ces petits amis à plumes si difficiles à identifier.

Et puis les magnifiques martinets qui dansent dans le ciel. Je vais y revenir très bientôt, ils sont si habiles dans le vol que j'y sens l'espoir de pouvoir me libérer de moi-même, d'être assez heureux pour devenir moi-aussi un oiseaux.

Je me suis assis quelques fois pour reposer mes pieds, et j,ai senti une fois de plus pourquoi j'aime tant aller voir les oiseaux. Je ne veux pas savoir, donner des noms où cocher sur une liste ceux que j'ai identifié. Ce que je veux apprendre, c'est que le monde est beaucoup plus beau que ce qu'en dit la science ou mes propres misères. Apprendre que c'est lorsqu'on réussit à se libérer de soi que la Joie nous éclaire.