Encore plus de pétrole

De nouvelles découvertes changent la géopolitique et l'avenir de la planète. 

Pour la première fois depuis de très nombreuses années, les réserves de pétrole connues augmentent et la mise en production de ces nouveaux champs pourront faire baisser le coût du baril. Pour mémoire, le Brésil investit 200 milliards de dollars dans sa production offshore, ExxonMobil développe en Argentine la plus grosse découverte depuis 1980, la Colombie dépassera bientôt la production de l'Algérie et l'augmentation très rapide de la production des sables bitumineux est seulement freinée par le manque de mains-d’œuvre.

De plus au États-Unis, on a mis en production un champs de schistes au Dakota du Nord d'où sort 400 000 barils et la Chine a installé des plates-formes d'exploration autour de Cuba. Il y aurait de nouvelles découvertes aussi en Sibérie et dans l'océan Arctique, mais mes sources sont moins sûres. La demande chinoise augmente peut-être très rapidement, mais toute cette nouvelle offre risque de faire baisser le prix simplement parce que les spéculateurs comptaient sur les troubles au Moyen-Orient pour créer une rareté qui ne se confirme pas.

L'augmentation de la consommation de pétrole a été de 6% l'an dernier, et devrait être de 8 à 9% cette année et nous approcherons les 100 millions de barils par jour l'an prochain. Avec un prix du pétrole en baisse, on ne voit pas l'intérêt d'investir dans les énergies renouvelables, sinon pour faire croire qu'il se fait quelque chose pour la planète. Faire croire suffit, pas nécessaire d'en faire trop.

Il y a déjà trop de carbone dans l'atmosphère et la température augmente plus vite que les scénarios les plus pessimistes des prévisionnistes. Un baisse du prix du pétrole accélérera la consommation, il y a pas de doute tout va très bien madame la Marquise.