Hommage à Sacrip’Anne à vélo

Un petit souvenir pour fêter l’exploit de Sacrip’Anne qui est allé au boulot sur son cher Wyatt.

J’ai toujours utilisé le vélo comme mode de transport. Non je ne fais pas du sport, je ne cherche pas les cols, je ne suis pas un ami de la douleur qui fait monter les endorphines, je ne cherche pas les muscles d’acier et le cardio d’enfer. Non j’aime le vélo parce qu’on peut se balader gentiment, regarder partout, ça ne fait pas de bruit et ça va plus vite qu’à pied.

 

Plus jeune, j’aimais faire de longues et même de très longues distances. Encore là, pas de record de la distance en 24 heures, mais amener sa tente et ce qu’il faut sur le vélo pour aller loin ailleurs, c’est une façon économique de voyager et surtout d’entrer en contact avec les gens, ce que la bagnole interdit presque toujours. Bon on fait 60 à 80 kilomètres par jour plutôt que 6 à 800 mais c’est ce que j’appelle voyager alors qu’en auto, on ne rend quelque part.

 

Pour l’été de mes 25 ans, je me suis taillé un congé de 90 jours et un projet de 1000km dont 600 à Vélo. Sauf que 3 semaines avant de partir, changement de programme, je tombe en amour. Le drame. Bon, en vrai garçon, il faut que je trouve une solution. D’accord! Je t’achète une bécane et tu viens avec moi. Une semaine pour recevoir l’engin de rêve et il ne reste qu’une semaine avant le départ. Ça fait une douzaine d’années que la belle n’a pas fait de vélo, mais spagrave, quand on sait ça ne se perd pas!

 

Oui mais bon, il y a contradiction entre les deux projets. C’est la phrase de Sacrip’Anne qui a fait remonter le truc dans ma mémoire: « On ne peut être jeune et belle, sans avoir mal au cul »

 

C’est après un mois de voyage que mon amoureuse a fait un constat de réalité qui est resté LA phrase la plus souvent répétée durant nos 16 ans de vie commune : « ce qu’il faut endurer pour baiser »

 

Oui oui je vous rassure, ce voyage a été absolument super. Oui elle a eu mal, surtout au début, mais comme elle disait ça muscle le périnée.