Kakawkat Ma’toké

Pour une fois un message très simple de Nokossa. Enfin, j’espère bien comprendre.

Ceux qui me lisent depuis un certain temps savent que parfois, je reçois des messages d’une jeune baleine mégaptère, Nokossa. Actuellement, elle se prélasse dans les eaux chaudes près de la Guadeloupe. Elle a un charmant amoureux, et sans doute à Noël, l’an prochain il y aura un baleineau à ses côtés. Ces grands bouleversements la rendent très sensible à ceux qui flottent dans de très petites mers. À moins qu’il faille écrire dans de petites mères.

Ce matin, juste avant que je m’éveille, elle m’a mis dans ma tête un petit message : « KaKawkat Ma’toké ». Alors, ça y est? Il est arrivé? Je fonce à l’ordinateur pour voir s’il y avait un message… non pas encore. Zut! Pourtant avec un nom pareil.

Nokossa, elle-même une rapide aime beaucoup les Kakawis, les oiseaux rapides. Elle aime la racine ‘Kat’ qui veut dire jambe et qui sert logiquement à être rapide. Mais c’est la première fois que j’entendais le terme : Kakawkat = jambes rapides. C’est fort probablement un totem.

Ma’toké, c’est le fils du lapin (plutôt du lièvre mais je ne crois pas que Nokossa soit en mesure de bien faire la différence). Alors, je suis sûr que Ma’toké est le fils d’A’toshka, la douce lapine.

C’est logique que le fils de la lapine soit rapide. Mais pour que cela devienne son totem, il faut que cela soit une qualité tout à fait particulière. Il fera sa marque dans le monde en étant particulièrement rapide, et pas que des jambes. Parce que pour courir vite, il faut plus que des jambes, il faut d’abord du courage.

Je veux tout le bonheur du monde pour ces deux-là. Et repose-toi bien cher amie, parce qu’entre un et deux ans, il va être particulièrement essoufflant à suivre dans sa découverte du monde.