Yoda et Odélie sont de retour

Il fait très beau ce matin. Avec Platon, je suis allé dans un parc un peu plus loin, sachant que je serais à l'intérieur toute la journée, il faut prendre un bon bol d'air.

On a pas fait dix pas dans le parc, que Platon s'assoit tout frétillant. Pas l'attitude chasse aux écureuils, mes plutôt : que je suis content de te revoir. Nos amis troglodytes sont de retour. Je ne les avais pas vus simplement parce qu'ils ont décidé de changer de parc. Ils descendent tous les deux sur une branche basse, nous conter une histoire bien difficile à comprendre parce que comme d'habitude, ils passent tellement de temps à se contredire, à parler plus fort que l'autre, à « s'embecquer » qu'on ne peut pas démêler le fil de leurs histoires. Je comprends cependant que l'hiver a été pluvieux sur la cote est du Mexique, ou du Golf du Mexique, pas trop certain.

Je pense que Platon aime particulièrement ces oiseaux , parce qu'ils sont de gros petits-oiseaux comme lui est un gros petit-chien. Il a le courage et le coeur d'un grand chien dans un corps de 5 kilos, avec le poil. Les troglodytes sont de grands chasseurs courageux et intrépides dans un corps de 10 grammes. Ils affrontent quotidiennement les redoutables coccinelles et des chenilles grosses comme ça.

Je n'avais rien apporté pour les photographier ou les enregistrer. Il me faut donc sortir du vieux matériel.

Un petit chant que j'avais envoyé au célèbre docteur Mini pour interprétation, c'est Odélie qui parle de la douceur du temps

Et le beau gros Yoda fier de montrer ses belles plumes.