Et pour finir des fleurs
dimanche 25 février 2007, 18:03 General Lien permanent
La nature d’une histoire c’est de comprendre le temps, donc une fin. Je suis un combattant de l’espace contre le temps. Mais, il n’y a jamais de guerre victorieuse, il faut l’accepter.
Le Gabian m’envoie gentiment des fleurs pour soigner ma petite peine d’amour que je cultive parce que cette douleur est finalement bien douce. Vous vous souvenez?
Un souvenir heureux
Est plus très bien souvent que le bonheur
Plus vrai que tous les mots du fond du coeur
L'oubli est un affreux voleur
Un souvenir heureux
Comme une fleur a besoin de soleil
Il faut l'entretenir comme une abeille
Garder sa mémoire en éveil
Diane Dufresne a bien raison. Il faut que je mette le mot fin à cette histoire pour que cela devienne un doux souvenir. Maintenant c’est une graine qui me pourrit dans le cœur. Cela deviendra un arbre, comptez sur moi pour l’arroser.
Oui, un amandier. Bien sûr, ça ne pousse pas dans le Nord, où dans leur profond sommeil, les arbres ne rêvent même pas encore de fleurir. Mais comme arbre de rêve, ici, difficile de trouver mieux.
Je ne sais pas tout d’elle. Quel intérêt? Je ne veux surtout pas la réduire en mots. Je ne veux pas savoir, je veux partager. Si nous avons danser, ce ne sont pas les danseurs mais la danse qui est importante, notre part dans la définition de l’espace.
Mettre le mot fin, sera transmuter ce qui est une évolution, un changement, donc une douleur, en ce qui est un état, un espace de fait, la joie de la Beauté du Monde.
Des oiseaux viendront chanter dans cet arbre, viendront me dire et vous dire le bonheur de vivre dans et avec le monde.
Commentaires
Comme quand il s'inscrit sur un écran de cinéma, le mot "fin" nous laisse la possibilité de rêver, de dérouler le film à notre guise. Et aussi, il nous ouvre d'autres chemins, nous promet de nouveaux départs. Et ces fleurs d'amandiers sont si belles. C'est sûr, des oiseaux viendront bientôt y chanter et t'apporter du bonheur.
Le nirvana, donc (littéralement : la cessation de la souffrance).
Oh si cet amandier peut, de quelque modeste façon que ce soit, contribuer à ton nirvanà, j'en serai bien heureuse.