Moukmouk de Pohenegamouk

Je parle souvent de Tadoussac, parce que c'est dans ma cours presque et que j'y suis très souvent. Mais il y a aussi d'autres groupes qui se dévouent avec passion pour que les baleines continuent à vivre. Le MICS, c'est le Mingan Island Cetacean Study. Un groupe qui a une base de recherche à Mingan, et qui s'intéresse surtout aux grandes bleues. Ce n'est pas vraiment le temps d'en parler parce qu'actuellement, les membres de ce groupe de recherche sont un peu partout sur la planète à faire des observations. Il reviendrons dans quelques jours, en même temps que les capelans, et donc que les saumons, les dauphins, et la plus part des grandes dames.

Il y a le site internet du MICS, qui surtout nous explique ce qu'ils font. Ils sont clairement meilleurs en recherche qu'en création de site internet. Dans la rubrique: Dernières nouvelles, il y a de magnifique photos du Golfe Saint-Laurent glacée, et des phoques (miam!) qui montrent encore une fois qu'il y a réellement surpopulation et que le troupeau est en danger parce qu'il est trop nombreux.

Il y a aussi une galerie de photos qui montrer surtout des photos qui servent à l'identification des baleines. Il y a cependant plusieurs photos qui montrent des yeux de baleine. Je connais ce phénomène. Un ami avait eu un « contact » avec une baleine. Il avait senti hors de tout doute pour lui, qu'une baleine s'adressait à lui personnellement. Il avait en ce « contact » au moment où une baleine l'avait longuement regardé. Depuis ce moment, il dépense tous ses sous à tenter de photographier des regards de baleine pour prouver à tous les humains que oui, c'est possible. Mieux, c'est vrai. Un peu le même genre de folie qui me pousse à enregistrer des chants des grandes dames, parce qu'il n'y a aucune doute dans mon esprit qu'il y a là une piste de solution, un espoir pour la suite du monde.

Et puis, il y a cette photo magnifique de mon ami célèbre commissaire Alcide Torda, le pingouin le plus intelligent du monde. Oui je sais, c'est bien prétentieux de dire qu'il est mon ami, mais il vient parfois à la ouache, pour se reposer de la foule oppressante des oiseaux dans la ville aviaire où il travaille. Le MICS me pardonnera probablement le vol que j'ai fait.