Je suis un barbare sanguinaire
jeudi 2 août 2007, 14:10 General Lien permanent
La Belgique a interdit l'achat des produits du phoque. Une campagne aux USA me décrit comme un barbare sanguinaire, parce que je chasse le phoque pour manger, pour me vêtir, pour mégisser la peau et en vendre.
Je ne sais pas si c'est en suivant le caribou, ou pour la chasse aux phoques que des humains sont venus s'établir sur les rives du golfe il y a douze mille ans. Mais le mensonge et la bêtise atteint un niveau maintenant dangereux.
Je pense en particulier aux bandits de l'IFAW qui répandent des mensonges parce que c'est payant pour eux. Ils diffusent encore des images de blanchons même si cela fait plus de 20 ans que cette chasse est interdite. Ce sont simplement des fraudeurs.
Je pense aussi aux bandits de Seal Alert qui utilisent aussi des photos de blanchons pour soutirer de l'argent à des bonnes ames qui pourtant achetent du boeuf chez le boucher: le massacre il est là. Le massacre est encore plus efficace par les subventions agricoles dans les pays du Nord qui tue cruellement les africains, mais c'est un autre débat.
Quand ces gens affirment que le troupeau de phoques du groenland est menacé: c'est faux. L'équilibre écologique a toujours été entre un et deux millions de bête. L'inventaire de ce printemps indique cinq millions sept cent mille bête. Oui, le troupeau est menacé par le surnombre. Parce que des imbéciles pensent être des meilleurs gestionnaires que la nature. Ça ne révolte et me dégoute.
Le seul résultat de cette campagne sera d'exterminer le troupeau par le surnombre, comme j'ai déjà vu pour un troupeau de caribous et pour un troupeau de cerf de virginie. Mais en attendant, le troupeau rendra impossible de continuer la pêche commerciale en Atlantique Nord. Et ça ce sera peut-être une victoire, même si cela privera de protéines beaucoup d'humains.
Oui, je chasse au baton. Parce que c'est la façon la plus sur de ne pas perdre la bête. Parce que je suis sûr de tuer la bête sans la faire souffrir ce qui n'est pas le cas avec un fusil. Il est très difficile d'atteindre un organe vital de phoque avec une carabine.
Un journal insinue que les canadiens aiment dépecer des phoques vivants à cause de leurs origines amériendiennes. Nous sommes des barbares sanguinaires. D'abord j'aimerais bien que ces messieurs essayent de dépecer un phoque vivant, ils verraient bien que ce n'est pas un animal sans défenses. Oui je suis un barbare sanguinaire, mais je refuse de tuer des humains, je refuse d'être la caution de famines planifiées dans d'autres pays.
Surtout je sais le prix du sang. Je n'ai pas la prétention de me penser au dessus de ma proie. Je sais que la bête choisit de mourir pour la santé du troupeau. Et je la remercie de me nourrir. Le boeuf ou le poulet ne choisissent pas de mourir pour la santé du troupeau. Je suis un barbare sanguinaire conscient de ce qu'il fait, conscient de sa place et de sa responsabilité dans la chaine de la vie.
On atteint ici, la folie même de l'homme qui entrainera sa destruction.
Commentaires
Pendant qu'on fait pleurer les vieilles en leur montrant des blanchons au crâne éclaté (rouge sur blanc, terrible opération de communication)
Pendant qu'on fait pleurer les vieilles en leur montrant donc des blanchons au crâne éclaté (population de phoque qui se porte à merveille puisque il y en a quelques 5,9 millions d’individus.)..
Pendant ce temps donc, le pauvre, pauvre phoque moine de Méditerannée, lui, voit sa population réduite à 300 individus!
300, ce n'est pas assez pour renouveler la population.
300, c'est la merde. Ils vont disparaître.
Manque de pot, leur bébé, à eux, ils sont tout marrons.
Alors tout le monde s'en fout.
C'est con hein?
oui! c'est exactement cela. On ne discute pas de la vie et de l'équilibre, mais on fait dans l'émotion pour faire du fric.
notre chère brigitte bardot nationale a été grandiose en allant voir je ne sais quel important canadien pour lutter contre la chasse aux phoque à la pioche. interrogée par des journalistes français sur la pèche aux thons, elle a répondu en substance que ce n'était pas son combat parce qu'un bébé phoque c'est tellement mignon.
j'avais adoré ta recette de châton.
Un bébé ours polaire aussi c'est mignon, pourtant cela fera la plus formidable machine à tuer que la nature à créé.
J'oubliais, un ours tue pour manger, les hommes tuent par plaisir.
et pas que pour le plaisir de manger......
Allez les enfants vous inquiétez pas, les russes vont trouver du pétrole sous vos pieds. C'est chouette, non ? (Vous pourrez utiliser vos batons)
Si j'ai bien compris, même chez les phoques, le sort d'un blanc émeut plus que celui d'un marron. Au risque d'une catastrophe.
Je ne connais pas assez le thème des phoques pour donner mon avis. Le juste équilibre n'est jamais facile à trouver (si ce n'est impossible). C'est un peu comme les ours des "Pyrénées" (là je connais): pourquoi s'obstiner à introduire des ours de Slovénie dans les Pyrénées, alors qu'ils finissent tous par être tués (par accident hein!... ben voyons!), et que l'ours des Pyrénées est de toute façon éteint...?
Enfin, tout ça pour dire que les "défenseurs" de la nature prennent parfois de bien curieuses décisions. Ceci dit, je ne les blâme pas tout à fait, c'est difficile de surfer entre les intérêts des uns et des autres, et c'est difficile de trouver la bonne solution à tous les coups...
Quant à moi, j'aurais du mal à manger du phoque, c'est un peu comme le cheval, ça ne passe pas.
Sara--) Il est parfois possible de connaitre "le niveau d'équilibre" la taille d'une population avant les grandes interventions humaines. je comprends qu'en Europe c'est rarement possible, mais ici c'est souvent le cas. Pour un nomade de la forêt cette information est aussi vitale que l'heure d'ouverture des magasins pour un urbain.
En 2067, c'est pas le phoque qui manque, et d'ailleurs je reprendrais bien un bon steack. Avec des frites. Pas de bol : les patates par contre, ça se fait rare...
je ne savais pas l'histoire des phoques en Méditerrannée, ni la réponse de BB au journaliste -- c'est proprement ahurissant.
c'est comme toujours le problème de "l'écologie Flipper le dauphin".
merci à ces imbéciles, qui font passer la pensée écolo pour une vaste blague.
bon sang mais c'est vrai que si les cons volaient, il ferait nuit tout le temps.