Concert dans le Vexin

Le problème de Paris c'est qu'il faut une heure de bagnole pour en sortir. Pour le reste que du bonheur...

J'ai failli titrer ce billet: sans vous vexer. Mais la blague est tellement pourrie de chez Pourri (comme disent les Parisiens) que franchement... Je n'ai pas le temps d'écrire beaucoup parce que je pars pour la forêt de Compiègne où par le plus grand des privilèges le responsable m'attend pour un pique-nique. Un ours du Nord, c'est rare dans cette région et cela donne droit à des passe-droit unique et incomparable.

Un échange, vous remarquerez que mon pouvoir de danseur n'a pas diminué d'un poil et que Dame Kisu sourit remarquablement bien à mes avances. Il est supposé pleuvoir tous les jours à Paris, et il n'a eu que la première journée de morose depuis rien que du soleil et de l'amour.

Autre chance inouïe, j'ai pris des bières avec Verte Adélie et la Trollette, magnifique rencontre, douce et chaleureuse. Mais je vous en parle plus tard, il faut me presser.

Dans le Vexin, c'est la saison des nids et plusieurs petits oiseaux de proies chassaient sans relache pour nourrir la marmaille piaillante, je crois que ce sont des faucons haubereaux mais je suis vraiment loin de mon champs de compétence ( devrais-je dire ma forêt de compétence?).

Nous avons surtout eu droit à un concert magnifique de fauvettes ( les parulines c'est chez moi), et de plusieurs espèces de grives qui se relayaient pour faire un fond continu d'une complexité et d'une tendresse délicieuse. De quoi rendre amoureux le coeur le moins sensible, alors moi je marchais un bon mètre par-dessus le sol.

Un message de Dame Kisu : Si vous voulez que la soleil reste brillante, aimez-vous passionement...