Un très bon papier
dimanche 12 juillet 2009, 15:28 Baleine Lien permanent
Finalement je ne suis pas parti. Il y a parfois des incidents techniques majeurs (comme une panne de moteur) qui annulent vous grands projets. Ça m'a donné la chance de lire un très bon papier.
Lisez-vous l'anglais ? Ce n'est pas que l'article du New-York Times soit particulièrement difficile, mais il est long. Long mais très très bon je vous le recommande chaleureusement et je mettrai un lien à la fin de mon billet. Je ne veux pas l'écrire pour rien.
Le magazine du N-Y Times offrent un long article de Charles Seibert (un avocat très coté) qui s'intitule « Regardant les baleines qui nous regardent ». Comme tout bon avocat américain, il commence par discuter de la dernière décision de la Court Suprème des USA sur le fait que la Marine américaine comme plusieurs activités industrielles tuent les baleines en les rendant sourdes. J'en ai déjà parlé plusieurs fois entre autres, ici, là et là.
Ensuite, l'auteur réfléchit longuement et donne plusieurs exemples des facultés intellectuelles des grandes Dames, qui démontrent hors de tout doute que l'espèce humaine ne possède aucune qualité particulière qui la différencie des grands mammifères marins. Pour moi, c'est prêcher à un converti, vous le savez. Je pense (qu'entre autres) les grandes baleines ont développé des capacités de communication de beaucoup supérieure à l'espèce humaine, parce que nous avons l'écrit pour transmettre d'une génération à l'autre. Les baleines maintiennent active une grande quantité de connaissances et les faisant circuler continuellement un peu comme internet le fait présentement.
Un détail cependant, qui confrontent une des lignes de force de ma réflexion. Il donne comme exemple d'intelligence et de sociabilité, le fait que les grands mammifères marins pleurent leurs morts. Pourtant pleurer nos morts, beaucoup d'animaux le font, surtout les membres de grands troupeaux d'herbivores qu'on peut difficilement qualifier d'animaux très intelligents. J'ai déjà expliqué que pour que la prédation joue son rôle d'équilibre et de protection de l'espèce, il faut qu'un animal du groupe se sacrifie. Je pense que c'est l'origine des religions : qu'un membre du groupe se sacrifie pour le groupe, c'est intolérable et pourtant nécessaire. C'est pour cela qu'il faut inventer des dieux, des raisons suprêmes, des causes supérieures et en dehors du groupe, je me répète, pour justifier que pour que la vie se continue, la prédation est nécessaire.
Oui je vous conseille chaleureusement cet article, votre vision de la vie peut en être changée.
Commentaires
Tiens, voilà un article que je vais m'empresser d'aller lire.
Quant à pleurer ses morts comme preuve d'intelligence (ou plutôt de conscience), tout dépend de ce qu'on appelle pleurer ses morts...
Je me souviens d'un article qui m'avait impressionnée, parlant de gorilles enterrant un des leurs sous un tas de feuilles, ce qui ressemble à une espèce de culte des morts que je pensais assez unique à l'homme.
Faudrait que je retrouve la référence, tiens.