Encore partir

Je dois quitter la Belle Endormie et rentrer à Montréal. C'est un mois plus tôt que d'habitude et c'est particulièrement pénible.

C'est comme ça et je ne peux rien y faire. Je prendrais bien un grand oiseau de métal pour me retrouver à Paris, mais ma provision de noisettes est très basse, et je n'ai plus de quoi passer l'hiver au chaud dans son lit. Donc je vais à Montréal. Tout ce que je souhaite c'est que ça débloque rapidement.

Il y a aussi que je n'aurai que très peu de temps pour écrire des billets dans les prochains jours et que la situation politique présente dans la préparation du sommet de Copenhague me donne le goût que d'écrire des billets très sombres. Je risque de devenir un emmerdeur.

Alors, j'ai décidé de reprendre un conte qui a eu un certain succès : La Lame de Ramah. J'espère juste avoir le temps de changer la fin qui est trop abrupte.

Oui c'est comme ça :

Pourtant, le lever du jour était si beau.