Reprise différente du dimanche
dimanche 13 décembre 2009, 16:17 Ecolo Lien permanent
D'habitude, je reprends un de mes billets parce que.... j'en ai le goût. Mais ce matin...
Ce matin, c'est une reprise d'un autre blogue ( notez l'orthographe que je veux faire passer dans l'usage). Ça s'appelle "«La danse des similitudes» et ça parle de trucs dont j'ai parlé à plusieurs reprises, sur l'origine de l'épidémie, sur la toute puissance de l'industrie agro-alimentaire qui nous tue et détruit notre petite Planète, sur la folie destructrice de la rationalité économique...
Folle rationalité qui ne tient nullement compte de la vie dans sa diversité, son foisonnement et la collaboration essentielle entre tout ce qui vit pour permettre à la Vie de se poursuivre.
Je finis généralement par vous dire que la croissance n'est plus possible... Mais là non, il s'agit simplement de faire assez de liens pour sentir dans son corps, ce qui ne va pas dans ce que nous imposons au Monde.
Bonne Lecture.
Commentaires
Merci Moukmouk ! Je suis très honorée que tu relaies mon billet hivernal. Attention, c'est peut être très français (trop) ce que je décris du fonctionnement des grandes entreprises. Tu me diras. Vous me direz.
Saveur(s)--) Bien sûr, la culture joue dans le fonctionnement des entreprises, mais ce ne sont que des nuances dans la façon d'aliéner. Partout le seul mot d'ordre, c'est l'augmentation de la productivité par la pressurisation des employés.
... par la pulverisation des employés, tu veux dire, non ? enfin, c'est ce que nous vivons ici, aux States
Mais, je refuse de déprimer à deux semaines de Noel et de l'année nouvelle.
Lise--) je viens de chercher le terme pulvérisation dans le texte, mais spagrave j'ai l'impression qu'il décrit bien la disparition de la cohérence interne des personnes... le morcellement du sens qu'impose cette vie dans les grandes entreprises.
c'est moi qui l'avais rajouté, MKMK, je trouve qu'il illustre bien cet etat ou "ils" voudraient que les citoyens - pas seulement les employés, mais tout le monde - arrive, tu vois : que nous soyons reduits en poussiere, ...
Mais on ne'st pas. Ca les embête, mais on est bien vivants, tout le monde. Et nous avons tant de pouvoirs !! Seulement, on ne sait pas encore s'en servir.
Dis donc, je me sens l'âme révolutionnaire ce matin, moi - un lundi !!
Lise2cc--) Oui, c'est assez clair que simplement vouloir vivre est devenu révolutionnaire. Et vivre est aussi bon un lundi matin que les autres moments de la semaine.
Grandes entreprises : j'en connais un rayon, mon mari travaille dans une des plus grandes entreprises américaine. Il y a 2 semaines, il les a mis au pied du mur, il a decouvert une "disparité de traitement" dans son équipe, et hop, il a fait une petite note, tranquille, qu'il a donné directement au general manager. Avec ( toujours tranquille) l'annonce que s'il n'y avait pas remède rapide apporté, il enverrait la copie aux grand chefs - et aux Humans Rights de l'état -- puis, à Washington. Tout a été rectifié sous 24 heures.
On a tous les papiers à la maison, au cas où il y aurait retaliation.
Tu vois, il ne faut pas s'énerver : il faut rester informés, savoir quels sont nos droits, et s'y cramponner. Ne jamais baisser les bras - ne jamais avoir peur.
J'ai depuis trois ans envie de former un groupe d'aide aux employés, d'aide gratuite, juste pour leur montrer les droits qu'ils ont ( et les devoirs aussi, faut rester justes, honnêtes et équitables ). Leur dire de se battre. Les soutenir, au moins moralement.
Le patronat est fort parce que le corps des employés ne sait pas ce quoi faire pour se défendre.
un bon papier du Monde sur la répartition du pouvoir en entreprise
Saveur(s) très intéressant ton papier, mais chaque fois qu'un état tente de changer le rapport de force, les capitaux fuient parce qu'ils ne sont pas controlés par des intérêts mais plutôt par des idéologies.