Moukmouk de Pohenegamouk

Déjà avant-hier, il y a Michèle Roy de Québec qui a mis en ligne de magnifiques photos de roselins. Je lui ai demandé la permission d'en mettre une ici, mais je n'ai pas eu de réponse, mais je peux vous mettre le lien. C'est un oiseau du sud, il y a de très rares roselins qui peuvent passer l'hiver à Québec, mais quand même, de les voir si tôt, m'a donné l'espoir d'un printemps hâtif.

Et puis, au Jardin Botanique de Montréal, un renard est venu s'assoir sur sa queue, pour dire à ceux qui l'admiraient : « je suis le plus beau n'est-ce pas ? » quand les mâles commencent à se trouver beau, le printemps n'est certainement pas loin.

Ce matin, Omer et Cendrine, le couple de cardinaux de la cour, ont commencé à faire les approches rituelles, la parade amoureuse est commencée. Fiou, ça me donne des frissons partout.

Et encore ce matin, un mâle mésange, a chanté pour la première fois, la chanson à trois notes qui est le signe indubitable qu'il est le plus beau et le plus fort et que logiquement les filles devraient le choisir comme partenaire.

La vie est particulièrement dure pour nos petits amis mésanges. Tout le printemps, les mâles doivent faire des concours de chants et seuls les plus grands chanteurs auront la faveur des belles. Les couples se forment assez tôt, mais le père qui participera à nourrir les petits, n'est pas nécessairement celui qui a fécondé les œufs. La femelle aura plusieurs partenaires, les gagnants aux concours de chants. Généralement, les six à huit petits qui naitront en même temps auront deux ou trois pères différents.

Comme c'est un oiseau très intelligent avec un vocabulaire élaboré, il vit en clan, comme la plupart des animaux intelligents. Ce choix multiple de partenaires permet probablement d'assurer une bonne diversité génétique à l'intérieur du clan.

Oui! Sans aucun doute, l'air sent le printemps... j'ai hâte que ce soit le printemps pour moi aussi, mais je devrai attendre un peu... je dois avant compléter ma migration.