Vive les profs! (encore)
lundi 28 février 2011, 16:22 General Lien permanent
En réponse à une grande gueule.
Je ne lis jamais Richard Martineau, une grande gueule qui gagne sa vie à vomir sur tout, indistinctement. J'ai fait une exception parce que le Barbare Érudit se désole avec raison des procédés douteux qu’emploie le démagogue Martineau en prenant un exemple et en définissant le système d'éducation à partir de cet exemple.
Que des enseignants commettent des erreurs, je n'en doute pas un seul instant. Que des enseignants soient moins habiles que d'autres, c'est la simple logique. Que l'école d'ici ne soit pas parfaite, c'est l'évidence. Une école, ça fait progresser des enfants, il n'y a pas d'absolu en ce domaine, et on pourrait toujours faire plus et mieux, sauf que ceux qui dégueulent sur l'école nous donnent que très rarement de véritables moyens pour y arriver.
Mais il faut le rappeler l'école québécoise est première en Occident pour les maths et en 7 et 8ième place mondiale pour la lecture et les sciences (aux tests PISA), il faut le dire : « Bravo les profs! » parce que quelque soit le système, les réformes, les programmes, les budgets et les administrations, sans le dévouement, l'engagement des enseignants, les meilleures intentions ne feront pas la vraie différence.
Bien sûr, il n'y a pas de bonnes écoles et tous les parents veulent les améliorer. Mais si quelqu'un doute encore de la formation par compétence, c'est vraiment le temps de vous ouvrir les yeux. C'est le temps aussi de dire à la ministre de l'Éducation qui veut changer le système de notation qu'elle provoquera une augmentation du décrochage scolaire, qu'il faut une école qui s'occupe de chacun des enfants, pas une école qui les compare pour les éliminer.
Je dis bravo aux enseignants québécois, et j'espère que beaucoup de parents s'uniront pour les défendre plutôt que de travailler à les dévaloriser.
Pendant ce temps, la ville de New-York a prévu à son budget, congédier 4675 enseignants soit 6% de ceux-ci, simplement parce qu'il n'y a plus d'argent dans le budget. Les enfants des riches iront dans les écoles privées, et les pauvres...iront jouer dans la rue. C'est supposé être le pays le plus riche, mais c'est un pays du Tiers-Monde, en faillite.