L'attaque contre l'Euro
mercredi 30 novembre 2011, 13:58 General Lien permanent
Le visage hideux du dieu-marché
Encore une fois, les grands médias d'information tentent de nous faire croire que le dieu-marché a décidé d'attaquer les faibles pour favoriser les forts. Comme tous les dieux, c'est un prédateur, le prédateur suprême, qui pour renforcer la santé du troupeau tue ceux qui ne sont pas les plus aptes à la survie.
On pouvait le croire quand les spéculateurs s'attaquaient à la gabegie grecque, aux clowneries berlusconiennes ou à l'Espagne affaiblie par une bulle immobilière spéculative, mais quand on s’attaque à la Belgique ou à la France, on voit bien que l'objectif est de détruire l'Euro. La France et la Belgique n'ont pas de problème de dettes, enfin rien à voir avec les dettes monstrueuses du Japon ou des États-Unis.
Le marché, comme entité neutre, qui par son existence sanctionne les erreurs et les faiblesses des opérateurs de l'économie, c'est un mensonge, une fiction créée par ceux qui ont le pouvoir de contrôler les politiques. Nous savons tous qu'il y a de très grands groupes financiers qui ont la possibilité de mettre sur le tapis des sommes telles, qu'ils gagnent à tout coup.
Enfin gagner dans ce cas est une notion bien particulière. Parce qu'actuellement ces grands joueurs savent qu'ils perdront des fortunes à moyen terme à continuer la présente folie, mais seuls comptent les résultats à court terme. On vend la maison pour améliorer le bilan, même s'il faudra bien à moyen terme se loger quelque part, on rachètera plus tard, enfin ceux qui auront gagner rachèteront, les autres dormiront dehors comme c'est le cas de plus en plus aux USA.
Mais qui sont ces grands groupes qui nous mettent à ce point dans la merde? C'est d'abord un groupe de banques américaines qui veulent à tout prix faire croire que le problème est ailleurs qu'aux USA. La dette américaine est a ce point monstrueuse que si on commençait à se poser les vrais questions sur les possibilités de remboursement de ce gouffre, l'économie de Wall Street s'écroulerait. Alors il est de première importance de dire que le problème est ailleurs... mais pas aux Usa.
Il y a aussi des intérêts en France qui trouvent que s'est l'occasion idéale de s'attaquer aux programmes sociaux, surtout aux retraites et à l'assurance santé. Les rendements plus que faibles des placements des caisses de sécurité sociale provoque des déficits qui justifie à leurs yeux l'abolition de programmes collectifs, qui si on les privatisait coûteraient beaucoup plus chers parce qu'ils rapporteraient des profits à ces mêmes intérêts...
Il y a enfin un groupe européen particulièrement puissant qui cherche à se venger de Sarkozy. C'est ce groupe qui a financé la campagne électorale de Sarko et qui n'a pas remplit ses promesses. L'enfant n'a pas été sage, on va brûler sa maison et lui dedans, même si la maison nous appartient et que nous aurons quelques pertes à la reconstruire, ça indiquera à ceux qui suivront qu'on ne peut pas dire non au grand capital. Rappelons-nous les problèmes de Mitterrand « le tournant à la rigueur » en 1983. Ce n'est pas une approbation du bon travail du nabot, simplement que les demandes étaient irréalistes.
Il faut que les Français résistent, la fin de l'Euro réduirait d'au moins 20% leurs pouvoir d'achat mais surtout ne ferait qu’aggraver la crise qui se prépare de toute façon. Il faut empêcher le destruction de l'état, déjà bien commencé en éducation et en santé. La bataille sera terrible, mais il faut résister.
J'ai l'intention de reprendre dans les prochaines semaines, chacune des affirmations de ce billet pour les développer. Mais pour l'instant, il faut dire non, le grand capital veut détruire le système social développer depuis les années 50 pour dire que le capitalisme était mieux que le communisme. Il ne faut pas qu'ils gagnent.
Commentaires
que le stalinisme. le communisme on n'a jamais bien su ce que c'était vu qu'on n'a fait qu'en rêver
que le stalinisme. le communisme on n'a jamais bien su ce que c'était vu qu'on n'a fait qu'en rêver
Beaucoup à dire sur ce coup là. Mais je n'en ai plus le courage. Nombreux sont en France ceux qui se réjouissent à l'idée du naufrage de l'Euro, tant s'est développée en eux la haine de l'Europe. Et pas seulement aux extrêmes.
La victoire du NON lors du référendoume de 2005 n'était que le prélude, le premier acte de cette destruction, bien au delà des projets de traités et de leur forte teneur libérale. Il est des gens qui se précipitent dans la guerre avec délice au nom de je ne sais quelle cause mal comprise, et je ne sais plus s'il est encore temps d'arrêter cette marche à l'abîme.
Aujourd'hui qu'il est devenu évident que l'Euro est une de nos meilleures armures, il est peut-être trop tard, le temps perdu du référendoume ne se rattrapera jamais. Et je ne suis pas certain que Zarky et sa bande aient vraiment envie de le défendre, malgré leurs gesticulations, tant celles-ci sont ridicules, dérisoires, et souvent à l'inverse de ce qu'il faudrait faire.
En particulier, il est clair que plus il y aura d'austérité, et plus l'Euro sera en danger, plus l'économie du continent faiblira, plus la pauvreté gagnera du terrain y compris chez ceux qu'on nous présente comme vertueux, et sauf pour quelques potentats de la finance qui n'ont ni continent ni patrie ni cité. Juste une île ici ou là.
Je n'ai plus le courage.
Andrem--) tu as bien raison pour la dite rigueur, une autre façon de dire enlever aux pauvres pour donner aux riches, comme pour les gesticulations de Sarko...On en est pas à chercher le meilleur mais à éviter le pire.
poutine--) Vrai ce que tu dis, le communisme a été plus profitable pour les travailleurs d'Europe et d'Amérique que pour ceux des pays de l'Est.
Info à vérifier, c'est une rumeur... Donc "j'ai entendu dire" que les Chinois rachèteraient les dettes Européennes en leurs filants leurs bons pourris Américains.... Penses tu que cela puisse être vrai ???
tili--) oui tout à fait, des bons pourris actuellement surévalués d'au moins 20 %, ça va vous coûter une fortune. J,espère que la France s,en débarrasse tout de suite. mais je n,ai pas d'info là-dessus.