Moukmouk de Pohenegamouk

Les changements climatiques sont plus rapides, dévastateurs et dangereux que ce que décrit les rapport du GIEC. Les efforts annoncés des états même si ils se matérialisent, ce qui est loin d'être sûr, ne limiteront pas le réchauffement à 2 degrés, mais plutôt à 3,5 ce qui entraînera des bouleversements naturels et sociaux considérables. Mais il y a des espoirs…

Plantons des arbres. Planter des arbres, c'est ce qu'on peut faire de mieux pour sauver notre peau, et la peau de ce qui vit sur notre petite planète. A ce sujet, la méthode Irrigasc qu'on étudie depuis plus de 20 ans, donne des résultats spectaculaires avec des taux de survie de 95% des arbres plantés au Sénégal. Un taux de 50% serait déjà suffisant. Il faut monter en puissance, et planter entre un et deux milliards d'arbres par année, surtout au Sahel et dans le pourtour de la Méditerranée. La bonne nouvelle ça ne coûte même pas un demi de un pour-cent du budget militaire du monde… Oui il faudra déplacer des gens, mais le choix est entre les déplacer ou les voir mourir sur place.

De plus planter des arbres, c'est de la très bonne économie. Si vous voulez freiner le flot de réfugiés économiques vers les pays développés, faites du développement dans les pays pauvres en plantant des arbres, cela redonnera de l'eau et des ressources en azote et phosphore et permettra une agriculture de subsistance dans les zones périphériques des nouvelles forêts.

C'est aujourd'hui qu'un puissant ordinateur réussira à battre un champion du monde au jeu de Go. Nous n'avons pas encore toutes les solutions, mais c'est par la recherche et la montée en puissance des outils de connaissances comme les gros ordinateurs que nous pourrons les trouver.

Il reste à trouver comment dire à nos gouvernements que la solution, ce n'est pas les armées, les polices et la répression, mais planter des arbres tout simplement, planter des milliards d'arbres.