Le mensonge de la Droite
lundi 21 novembre 2016, 11:11 Lien permanent
On est pas sorti de la crise… pourtant les solutions sont tellement évidentes.
C’est Reagan et Tatcher qui on énoncé le mensonge et depuis la vie pour la plus grande part devient de plus en plus dure. « Donnons de l’argent aux riches et ils vont créer des emplois et de la richesse » On aurait pu croire qu’après 30 ans, on aurait compris l’erreur, mais non tous les grandes gueules de la droite continuent à crier que la solution est dans moins d’état et dans plus d’argent pour les riches.
Les manuels d’économie des écoles et des universités continuent de répéter la même bêtise et se demande pourquoi la croissance ne repart pas. Pourtant ça devrait être clair : c’est la consommation qui est le moteur de l’économie et si les pauvres n’ont pas d’argent pour consommer, les usines ne tournent pas. Le 1% lui, continue de s’enrichir à très grande vitesse, mais pourquoi investir et prendre des risques quand les rendements des paradis fiscaux sont meilleurs et sans risque? Alors les économies des pays riches stagnent.
Ce n’est pas faute d’avoir fait tourné la planche à billets et endetté les États. Simplement on a pas mis l’argent au bon endroit. Et même si on éliminait les paradis fiscaux, le problème s’atténuerait pour un certain temps mais resterait fondamentalement le même. Sans une relance de la consommation pas de véritable croissance.
Probablement qu’on continue à répandre le mensonge à cause d’un vieux réflexe moralisateur, si on donne de l’argent aux pauvres (maintenant plus de 75% de la population) ils ne voudront pas travailler. Erreur, la très vaste majorité des gens ne demandent pas mieux que d’améliorer leurs situation.
Mais Trump et Fillion, comme les autres chantres de la droite, continuent de croire au miracle. Couper dans la fonction de redistribution de l’État va relancer la croissance par magie. Justement depuis plus de 35 ans, on aurait du voir que cette magie ne fonctionne pas.
Commentaires
La droite bonnet blanc, blanc bonnet
Dupont de Bordeaux : … trop de fonctionnaires…
Dupond de la Sarthe : Permettez-moi de vous contredire : il y en a beaucoup, beaucoup, beaucoup trop !
Dupont de Bordeaux : Il faut que les Français fassent des sacrifices...
Dupond de la Sarthe : Pardon, on ne touchera pas à l’ISF.
Dupont de Bordeaux : Pas l’ISF. Meilleurs contrôle des chômeurs, fermeté contre les migrants, blocage des pensions de retraite, scolarité payante, soins moins remboursés, bombardements des pays sableux…
Dupond de la Sarthe : Je dirai plutôt : fermeté contre les migrants, blocage des pensions de retraite, soins moins remboursés, meilleurs contrôle des chômeurs, scolarité payante, bombardements des contrées ensablés… Dis-donc, t’aurais pas été condamné par la Justice, toi ?
Dupont de Bordeaux : Quelle indignité. Nous sommes sur le service public. Tu n’as pas honte ? Ce n’est pas l’idée que je me fais du service public. C’est une honte !
Dupond de la Sarthe : Et sinon, ça te fait quel âge, déjà ?
Dupont de Bordeaux : Pourquoi ? T’es vraiment un croque-mort comme t’en as l’air ?
Pujadas (ravi) : Messieurs ! Allons messieurs, pas de politique-spectacle.Il s’agit de l’avenir de la France.
Théophraste R
Les pauvres, tous des assistés; supprimons-leur aussi les hôpitaux et augmentons la TVA... Et puis laissons-les s'entretuer dans des quartiers sans policiers et sans pompiers (encore des fonctionnaires!).
Comme ça, nous, les riches, resterons bien poliment entre nous.
Je ne sais pas où tout ça nous mène, mais il semblerait qu'on y courre avec des oeillères.