Un vieux poème
mardi 15 octobre 2019, 22:08 Lien permanent
Comme vous l'avez tous appris à l'école, la civilisation Nahuatl est probablement la plus déterminante dans notre façon de vivre maintenant. Comment cela? simplement parce que la majorité des plantes que vous mangez ce sont eux qui les ont développées. Un petit poème à la gloire de la Mère de clan Huitziline qui refusa de se convertir au catholiscisme et fut tué par les espagnols (Elle a bien fait, ces barbares l'auraient tuée de toute façon). Elle fut transformée en colibri et est la mère de tout les colibris. La traduction de Huitziline Huitzalaoué serait quelque chose comme: le dard rapide qui donne la couleur au choses à partir de son habit de lumière.
C’était au temps des humains
La paix de la Mère régnait dans les cœurs
La terre était grosse de tous les espoirs
Les fleurs s’ouvraient blanches
Dans la sagesse des choses
Ils sont venus en bateaux sur la mer
Ils sont venus avec des bâtons de mort
Huitziline était fille d’Aztlan
Elle connût la paix de Tenochtitlan
Là où l’eau coule froide
Dans le cercle de feu
Pour la renaissance du monde
Ils sont venus en bateaux sur la mer
Ils sont venus tuer tous les dieux
Huitziline chantait au bord du lac
Sa voix si douce charmait les oiseaux
Huitziline souriait au bord du lac
si doux son regard qu’y perlait l’amour
Pour féconder la terre
Ils sont venus en bateaux sur la mer
Ils sont venus assécher le lac
Huitziline marchait du cœur du village
l’herbe riait sous ses pas si menus
Huitziline marchait jusqu’à la forêt
Les fleurs chantaient son passage
Appelant son regard
Ils sont venus en bateaux sur la mer
Ils sont venus brûler la forêt
Huitziline faisait le bonheur de tous
L’avenir du peuple dans son ventre
Huitziline faisait le bonheur de tous
Le soleil se levait pour la voir
Elle muait les guerriers en poètes
Ils sont venus en bateaux sur la mer
Ils sont venus tuer Huitziline
Du fond de sa prison
Elle demanda à la Mère
De sauver la vie en elle
Et la Mère pleura
Huitziline devint Oiseau-mouche
Irisée de tous les arc-en-ciels
Et chaque fois qu’elle touche une fleur
Elle lui donne la couleur
Huitziline saura la force des choses
Elle pense la création
Huitziline fera la route de l’humain
De son ventre à la vie
Huitziline demeure notre espoir
De ses ailes coulent la lumière
Huitziline saura nous conduire
Dans la beauté de la Mère
Commentaires
Coucou Moukmouk
Ca fait un moment que j'essaye de te joindre par mail.
Bises
Tili