Des Épaulards penseurs
mardi 29 septembre 2020, 16:16 Lien permanent
Enfin la France va rendre la survie des prisons à dauphins impossible. Une reprise qui dit que les épaulards sont des être pensants comme nous.
Une savante étude sur l'ADN mitochondrial de 132 individus tant du Pacifique que de l'Antarctique cherche à démontrer qu'il y aurait plusieurs espèces d'épaulards. Une façon de tenter de nier les cultures qu'ont développées les plus grands des dauphins.
L'idée derrière le truc, c'est que les différents clans (presque toujours de groupes de clans) d'épaulards utilisent des techniques de chasse et des préférences pour certaines proies que les autres groupes ne pratiquent pas. Ce dont l'étude ne parle pas, et qui est pourtant très important, les épaulards d'un groupe de clans utilisent entre eux, un langage différent des autres groupes.
L'étude n'est pas concluante. Elle indique que peut-être, il y aurait des différences génétiques qui remontent à 150 ou 700,000 ans. Je suis persuadé que si on étendait l'étude à plusieurs membres de différents clans, on observerait autant de différences entre les membres d'un clan qu'entre les membres de différents clans. Ce qui infirme la thèse de race chez les épaulards, comme les différences génétiques entre des individus de la supposée race blanche sont aussi importantes qu'entre des individus de différentes races, et que donc, le concept de race est une connerie.
Mais il existe des différences entre les groupes d'épaulards. Et pourquoi, comme le langage, les préférences alimentaires, les zones et les techniques de chasse ne seraient pas des acquis ? Sans doute parce qu'alors nous sommes obligés d'admettre des termes comme culture, groupe culturel, langage signifiant (pour transmettre la culture) des termes qui ne s'appliquent qu'à l'homme. Autrement dit, il s'agit d'admettre que l'homme est un animal comme les autres.
Un exemple, cinq phoques se prélassent sur une glace flottante. La mère de clan d'un groupe d'une dizaine d'épaulards coordonnent une attaque. Le groupe très serré, fonce vers la glace à pleine vitesse et tourne dans un ensemble parfait, tout près du glaçon: résultat une grosse vague qui incline la glace et fait tomber les phoques à l'eau.
Sous l'eau voilà ce que ça donne:
Enfin, c'est la version racontée par ma copine Isali toujours très habile à se donner un rôle très important.