Moukmouk de Pohenegamouk

C’est re-merde, parce que ce salaud de microbe avait déjà tenté de me faire la peau le 27 novembre dernier, revient m’affaiblir. Je sais bien, c’est probablement une autre variété de microbes, parce que l’odeur n’est pas la même. La faiblesse qui en résulte se ressemble pourtant beaucoup.

Le chien Platon se fait un devoir de sentir mon haleine au moins une fois par jour. Si tout va bien cela dure à peine une seconde. Il détecte à mon odeur des montées de tension artérielle et un manque de sommeil. Je pense qu’il détecte aussi mon taux de sucre parce qu’il sait si j’ai faim. Je ne fais pas de diabète, mais j’ai l’impression qu’il le détecterait facilement. Si un microbe m’attaque, l’inspection se fait insistante et peut durer jusqu’à 10 secondes. Le chien est petit, mais c’est quand même long sur la poitrine. J’ai l’impression qu’il resterait plus longtemps si je ne lui signifiais pas inconsciemment qu’il commence à être emmerdant.

Voilà une autre occasion de blâmer les changements climatiques. Le froid ralentit sérieusement la propagation des virus. Pas de froid et nous voilà pris avec plusieurs épidémies de gastros. Nous nous évitons peut-être des épidémies de grippes, mais à choisir je préfère une fièvre douce qui rend les lentes caresses, douces, embrumées et délicieuses. Cette langueur si particulière qui écrête peut-être les poussées de passion, mais rend trouble le malaise, si bien que le mal devient bon.

Évidemment, avec une gastro, on préfère avoir la solitude, déjà que s’endurer est tout un problème…

La question des requins semble intéresser bien des gens. Je vais demander à ma copine Isa, une épaulard, si elle ne connaîtrait pas une bonne histoire sur le sujet. Elle est de l’Arctique et ne se confronte pas à ces méchantes bêtes, mais elle connaît sûrement des épaulards du Pacifique qui passent l’hiver à Hawaï…