Deux beaux cadeaux et le jour des blogs

D'habitude je fais mon billet le soir, pour qu'il apparaisse le matin en France. Une exception aujourd'hui parce que c'est le jour des blogs et qu'on m'a fait des cadeaux.

Il y a Otir qui me fait non seulement l'honneur de me choisir dans sa liste du jour des blogs, mais il est met des mots qui me touchent beaucoup. Elle dit: « Il sait mettre le doigt sur le besoin que nous avons de changer ». Et oui c'est ce que je tente de faire: que chacun de nous retourne à lui-même, que chacun voit sa propre animalité, le lien qu'il l'unit au Monde, et que ce lien, cet amour du Mone, soit un guide pour le sortir de son isolement, de l'incontournable vide du coeur, si nous nous refusons de reconnaître ce qui fait de nous une partie de la vie. Nous ne sommes pas seuls, et c'est dans le lien avec le vivant que nous trouverons la Joie. Il y a aussi Lise qui cite un livre qui me semble bien pertinent. Je vais tout faire pour me le procurer dans les prochains jours. Mais je vais aussi répéter que ce qui fait courir les loups, structure la meute, et organise la vie des loups, c'est l'amour. Je vais répéter à tout ceux qui parle de la hiérarchie chez les loups, qu'ils nous jamais vu de loups sauvages, parce qu'il n'y a pas de hiérarchie, il y a du respect dans la mission commune, celle de l'équilibre du Monde. Je vais répéter aussi que les descriptions du mâle alpha et d'organisation militaire, n'est que de l'anthropomorphisme. C'est la dame et l'amour de la dame qui fait la meute, et permet la survie des loups.

Le jeu du jour des blogs, consiste à parler de 5 blogs qui ne font pas parti de ceux avec qui on est en lien étroit. Alors je ne parlerai pas aujourd'hui de Nziem, de Meerkat, de Bellezouzou, Laflote et combien d'autres où je commente pratiquement chaque jour, parce que j'y passe au moins deux fois par jour pour être sur de ne pas rater un billet.

Avant la Lettre: bon, si je veux faire découvrir un blog, je pense que c'est raté, tout le monde connait le magnifique travail de Richard. C'est que il dit en image ce que je tente de dire en mots: la beauté du Monde.

Un taxi la nuit: Pierre-Léon sait dire la Montréalité. Et ses mots sont jazz, du vrai jazz qui permet de se nettoyer la tête et le cœur de ce qu’on accumule de petites misères quotidiennes. Alors ça prend la dose. J’en m’en paye des grosses tranches deux ou trois fois par mois, lisant tout, relisant même si ça ne suffit pas. Il faut que la musique de la ville nous envahisse, comme le saxe de Coltrane, comme la trompette de Miles, et en partageant cette douleur qui fait du bien.

Hebeloma est en vacances. Je lui en veux beaucoup. Quatre semaines sans avoir ces textes, je trouve que c'est tout simplement cruel. La douce musique tout simple du quotidien, du jeune femme qui nous fait grâce de ses peines d'amour, pour se concentrer sur ce qui compte: fermer les yeux et avancer la truffe au vent pour sentir la vie, le lien qui nous unit au monde.

Dieudeschats qui part en vacances. J'espère qu'elle ne me fera pas le coup des 4 semaines elle aussi. Nous avons tant de préoccupations communes, que j'ai souvent l'impression de continuer ses billets par les miens. Et c'est aussi une musicienne, cela se sent dans sa façon de rythmer les mots, et c'est un plaisir de la lire.

Chamamy et son curieux jardin. Sa sensibilité unique fait que je ne rate jamais une occasion de l'engueuler tant son immense talent mériterait d'être poussé plus loin, en expositions, en livres... une grande dame et pas que de la photo.

Il y a tant d'autres dont j'aimerais parler, mais le jeu demande qu'on se limite à cinq...