À suivre!

Ça fait presque trois mois que j'en rêve et voilà, c'est fait, j'ai écrit : «  À SUIVRE »

En moins de trois mois, j'ai écrit un roman de 443 348 caractères. Ça fait à peu près 300 pages. Ce n'est peut-être pas un record, mais c'est une fichue de bonne moyenne. Bien sûr, il reste des retouches et des corrections. Il y a des personnages secondaires que je veux plus consistants, il y a un ou deux petits bouts moches qui vont disparaître, mais globalement je suis très content.

Merci à ceux et celles qui m'ont donné des avis sur certains passages. Écrire est un très lourd processus pour l'égo. Certains jours, je me sentais le roi du monde, mais plus souvent je me voyais le dernier des crétins à oser écrire. Sans l'appui de ceux qui m'ont dit : « continue c'est bon » jamais je n'aurais pu passer à travers.

Le projet est totalement farfelu, je m'en rends compte maintenant. J'espère écrire quatre cents ans de l'histoire de ceux de la Belle Rivière, et en trois cents pages, je raconte seulement quatre mois. Il va falloir que je découvre une méthode pour accélérer un peu. Mais ce n'est pas de ma faute. Je veux accélérer, je veux de l'action, du sang de l'amour des batailles, mais mes personnages trainent autour du feu et discutent philosophie. Pour des gens censés préférer les actions aux mots, je les trouve très bavards.

C'est peut-être ce que j'ai trouvé de plus étrange dans ce projet. À chaque fois que je tentais d'imposer quelque chose à mes personnages... plus rien, je ne pouvais plus écrire. Quand je les laissais faire, ça recommençait à couler. Jamais je n'ai été aussi peu maître de l'histoire. Pourtant, on m'a dit que le narrateur du roman était un dieu trop puissant, il me semble que ce narrateur n'est pas moi, tant je voudrais parfois que cela se passe autrement.

Je suis très content d'avoir pu écrire à suivre, et j'ai hâte de remettre ma copie à l'éditeur. Bon encore un mois de travail et ça devrait y être.