Le point sur le point

Les études dites « scientifiques » des Anglais me font souvent sourire. Le King's College dit que le point G n'existe pas.

Ce sont les vendeurs de bouquins qui vont être déçus. Plus de méthodes en dix étapes pour atteindre le bonheur absolu. Plus de méthode facile de la jouissance sans réserve d'après la tradition chinoise, indienne, zoulou ou amérindienne...Plus de vente de voyages ou de croisières découvertes du plein potentiel de l'âââme par la stimulation du corps... Une industrie vient de s'effondrer. Par chance, les régimes miracles font toujours recette et permettent d'engraisser le compte en banque de ceux qui en écrivent.

Je pense que c'est une véritable catastrophe pour les magazines qui vendent sous forme de sondages et de pseudo-recherche de la porno-soft qui font vendre les crèmes naturelles et santé qui rajeunissent et raffermissent. C'est aussi toute une industrie de la culpabilisation qui fait vendre, parce qu'il faut correspondre à des standards de jouissance comme aux standards d'age et de beauté, sinon le bonheur est inaccessible.

Reste à connaître la méthodologie de cette fameuse recherche qui a permis de définir qu'il n'y avait pas de point G, qui me semble aussi farfelue que la méthode « scientifique » qui a permis de définir qu'il y en avait un.

Pour moi, il y a autant de beauté qu'il y a de femmes, puisque c'est dans sa marginalité, dans sa différence que je trouve la beauté. Bien sûr, je ne peux pas parler à partir de mon expérience, mon échantillon n'est pas assez large (j'y travaille, j'y travaille) mais je suis persuadé que par bonheur, il y a autant de plaisirs sexuels qu'il y a de femmes.

Dans le fond, je suis triste aussi des résultats de cette supposée étude et je ferai le travail de tout bon scientifique, je vais vérifier et contre-vérifier cette recherche en tentant avec plaisir et passion de démontrer le contraire.