Pohénégamook signifie en langage malécite « campement d’hiver » car le lac entouré de collines était abrité des intempéries des plaines du Saint-Laurent. Mais notre ours poète préférait « La Belle Endormie » et son histoire qui pourrait être un pendant québécois de notre célèbre conte de Perrault « La Belle au Bois Dormant » se rapproche davantage des contes d’Andersen. Un soir d’hiver et de neige, une jeune femme, arrive près du lac. On ne sait pas ni qui elle est, ni pourquoi elle erre seule, dans la nuit. On comprend seulement qu’elle marche depuis longtemps. Harassée, elle s’arrête enfin sur la rive et allume un feu. Puis, elle s’enroule dans une couverture de laine et tandis que les...