Poème du Dimanche
dimanche 10 septembre 2006, 23:45 General Lien permanent
Un texte pour célébrer les 5 saisons. Bin oui 5, il y a des pays où il y en a deux, ici il y en a 5. J’ai eu l’idée de mélanger un sens ( ouie, vue etc.) avec une saison. Je pense qu’il est meilleur si on le dit plutôt que de le lire. Mais je suis bien d’accord qu’au bureau ça fait drôle quelqu’un qui se met à déclamer, un poème, alors on peu le chuchoter…
Nous,
Entends, les craquements du lac couvrent le souffle de la longue nuit
La rivière est grosse du travail de la vie qu’enfantera-elle ?
Les yeux brillent de l’espoir de la marche, nous retournerons,
Nous nous retournerons à nous dans ce soleil qui appelle
Nous sommes vainqueurs, nous avons gagné le droit de nous continuer
Sent, pendant que le canot glisse sans effort dans cette aube claire,
Le caribou réclame le sacrifice, le canard appelle la flèche
La forêt vibre du chant de l’amour la montagne plie sous le pas
Les trois sœurs fleurissent du bonheur d’être retrouvée enfin
Dans la passion du jeu de l’équilibre du monde.
Touche maintenant la peau de la terre, le désir monte en toi
Comme en elle, le dire de ce geste et ce geste de faire
Pour faire la suite des choses, comme une rosée qui arrose
De sa paix, de son calme le matin de ce monde
De tous ces mondes enfin réunis dans sa joie
Vois au moment du feu, la forêt éclate écarlate
L’humus mouillé de la pluie d’hier fais brillance de dos de loutre
L’arbre paré pour la fin du monde
La truite dans l’effort du dernier rui
Ce n’est que la vie toute la vie rien que la vie
Parle en ce temps de retrouvailles
Si le blanc vient se mêler au vert et aux bleus
Nous sommes frères et sœurs, il faut le dire
Il faut répéter à tous ce que nous sommes, marcheurs
Marcheurs de l’espace contre le temps
Commentaires
J'ai bien pu jouer aux nuages pendant mes vacances, la météo y était propice, pour mon grand bonheur.
J'ai repéré beaucoup de dragons, mais j'y ai vu aussi une baleine et son baleineau et un caribou !
Pour mon anniversaire, mon homme m'a offert un pull en grosse moumoute pelucheuse blanche, toute douce qui me fait espérer de fraiches soirées d'automne pour pouvoir le porter... un vrai doudou pour grand fi-fille, ce pull.
Quand je l'ai essayé, il s'est exclamé :
"Mais ! T'es déguisée en Moukmouk !"
;o)
bizzzzzzzzzzzzz
Merci, moukmouk, pour ce poème, qui , je le confirme n'est pas à déclamer au bureau. Assis(e) à même le sol c'est infiniment mieux.Les trois soeurs, c'est bien Mlles Courges, Haricot, et Maïs?
Anita--) oui, je pense que je vais faire mon billet là-dessus ce soir
la trolette--) elle est reviendue!!!! j'ai toujours su qu'il y avait de l'ourse en toi. Le coté léger...
Hé voui, reviendute ! héhé !
De l'ourse en moi, voui, ce n'est pas la première fois que tu me le dis... y a des jours, je sens que j'ai du saumon en moi, à nager à contre-courant.
Ourso-saumonne, tu parles d'un totem !
Hihihi !
Je suis encore dans le rythme de cet été qui a ressemblé à tout sauf à l'été ;o)
Je fais encore un peu de rab' de coolitude, cette semaine, un peu comme on grapille cinq minutes de sommeil sous la couette en hiver...
Allez, lundi prochain, je devrais être à nouveau opérationnelle, j'aurais pu rattrapper une bonne partie de mes lectures blogguiennes en retard, amélioré mon emploi du temps, retrouver mes marques...
hiouuu, y'a des passages qui font monter la température à plus de 50° sous la chemise.
J'ai eu beaucoup de plaisir à déclamer ce poème tout haut (je suis au calme à la maison !).
Je Recommencerai demain pour Miloula.