Un lendemain de drame

Encore une tragédie dans une université américaine. On ressent le désarroi et une peine profonde. On glose de toutes manières sur les causes, armes, manque de surveillance, violences de cette société. Essayons d’y voir plus clair.

D’abord le taux de violence : il n’y a pas d’augmentation du nombre d’actes violents aux USA. Au contraire, ceux-ci diminuent chaque année. D’accord 48 000 morts violentes dont 30 000 par armes à feu, c’est encore énorme. c’est 100 fois plus qu’au Canada ( 10 fois plus par nombre de personnes), et 12 fois plus qu’en Europe. Et comme les USA est de loin le pays surveillé par la police et avec le plus grand nombre de prisonniers, cela démontre que la solution policière que propose la droite est carrément une source d’augmentation de la violence. Ce serait bon de le rappeler à ceux qui voteront Sarkosy. Et oui laisser les armes en vente libre comme c’est le cas aux USA favorise les dérapages, les actes fous, les désastres. Les contrôler ne réduirait pas à zéro le nombre de crime, mais au moins, réduirait le nombre d’incidents violents. Mais cela ne change rien aux causes de ce genre d’évènements.

C’est le genre d’école dans le genre de société où l’idéologie du gagnant, la théorie du plus fort, est le plus largement partagée. Il n’y a de place que pour les meilleurs. Et si tu ne fais plus partie des meilleurs, n’encombre pas la Terre de ton incompétence. Il faut les nettoyer au… choisissez le mot… que ce soit au napalm comme au Vietnam, avec des missiles comme en Iraq, ou avec une police répressive comme à Paris-Saint-Denis… L’important c’est de faire place nette de tous ces immigrants, ces gens d’ailleurs qui de toute façon ne pourront jamais s’intégrer. C’est biologiquement impossible.

Il faut retourner à la pensée des loups, le plus fort est le plus faible parce qu’il a la responsabilité des autres, sa survie en dépend.