Au revoir Juan Leroy, et à très bientôt
samedi 13 octobre 2007, 22:46 General Lien permanent
Dans deux ou trois heures, je vais débrancher l'ordino, finir de mettre les trucs dans les boites parce que je dois partir. Soyons honnête, il me reste encore vingt heures avant de prendre la route, mais beaucoup de détails qui vont me tenir loin de la machine à communiquer. Si tout va bien je devrais être de nouveau en ligne mercredi, peut-être avant. En attendant une reprise du dimanche comme il se doit... Au fait, même si je ne les lirai pas tout de suite, c,est pas une raison pour ne pas laisser de commentaires...
Ce matin, le front froid a rapidement balayé les lourds nuages qui bloquaient le ciel. Au moment où le soleil se dévoilait, Juan Leroy est sorti de l’eau après une longue plongée et a montré la blancheur de son ventre. Un salut au soleil, la joie de voir son reflet dans l’eau calme, une fête à la vie.
Je sais c’est la troisième fois que je vous parle du roi Huard. La suffisance de celui qui se sait le roi de l’eau, mais le roi peut aussi vivre des peines d’amour. Aujourd’hui, j’ai l’impression que c’est pour moi qu’il a fait une chorégraphie. Je sais, je suis parfois bien prétentieux de penser qu’il pourrait condescendre à se montrer beau pour moi, mais quand le roi danse, le monde fait silence et jouit du spectacle.
Une série de petits plongeons qui ne fait pas une ride sur le lac. Puis une immersion plus longue, mais il nous invite à le suivre en laissant filer un petit chapelet de bulle qui éclate en surface. Il sort de l’eau en force et bat violemment des ailes, tirant le cou le plus haut possible, et retombe en douceur, devient immobile pour qu’on admire le plumage d’hiver.
Le dos rayé de l’été a été remplacé par un carrelé discret, le collier à presque disparu, pour laisser plus de place au blanc immaculé, les plumes de la tête se sont gonflé en une crête, un chapeau ou peut-être la couronne qu’il revendique. Noir, blanc, l’œil très rouge, il admire son monde, il s’admire regardant son monde. Noblesse oblige, on peut être seul et malheureux, mais on n’a pas le droit de le laisser voir.
Il se permet même de constater ma présence, prend le temps de me regarder et lance trois petits cris qui ne peuvent être que pour nous. Si les huards sont bavards au printemps, l’automne ils sont silencieux. Surtout un huard qui n’a plus de conjointe, peut-être voulait-il parler simplement pour le plaisir de parler. Non, il veut nous dire qu’il aime ses sujets.
Commentaires
A bientôt donc.
Bonne route où que tu ailles et à bientôt.
J'aimerais parfois avoir me dédoubler, aller là-bas, m'asseoir et regarder dans le silence respectueux cette nature que tu décris si bien. Il me parait bien seul aussi sur la bande, où donc se sont aventurés les courants d'air ?
tous les jours je pars en voyage.....dans ma tête!pour fuir ce monde quelquefois si rude
tous les matins ,entouréede mes deux chiens,je parcours la forêt,je renifle l'air frais du matin a l'odeur si particulière,j'ecoute et j'entends ces cris d'oiseaux ou d'autres animaux non identifiés et bonheur sûprème je me retrouve nez anea avec une biche....
je reste immobile ,mes chiens aussi et après avoir croisé ces regards tôt le matin ,le reste de la journée ne peux être que TOP
a plus
tous les jours je pars en voyage.....dans ma tête!pour fuir ce monde quelquefois si rude
tous les matins ,entourée de mes deux chiens,je parcours la forêt,je renifle l'air frais du matin a l'odeur si particulière,j'ecoute et j'entends ces cris d'oiseaux ou d'autres animaux non identifiés et bonheur sûprème je me retrouve nez a nez avec une biche....
je reste immobile ,mes chiens aussi et après avoir croisé ces regards tôt le matin ,le reste de la journée ne peux être que TOP
a plus
Bon retour, moukmouk!
Beau temps pour la suite.
Un peu de musique pour la route :
www.dailymotion.com/relev...
à très bientôt, on attend de tes nouvelles avec impatience.
Et un petit clin d'oeil par rapport au billet précédent :
bp0.blogger.com/_vCITSrOB...
Bonne route, bon courage, j'espère que de bonnes surprises et de bons amis t'attendront aussi en ville, pendant que la Belle Endormie se prépare à sons sommeil d'hiver... en attendant, bons baisers tout chaud de Porto où il fait un temps rayonnant malgrè les prédictions
PS: avec du retard, mais quand même quelle joie et quelle victoire que de ne plus avoir de camchaka (?), il était vexant à la fin, de ne jamais accepter mes réponses
Bon retour, et à bientôt.
Bon voyage, bon retour, bon courage et bonne chance.
Jusqu'à mercredi ça va être long...
Mais j'ai de la lecture en retard,et je vais pouvoir patienter...
Bises pour ce départ pour la grande ville
A mercredi, donc.
Bonne rentrée Moukmouk!
ah faire les paquets... bon courage j'ai horreur de ça ...
Merci pour tes billets j'ai pas bcp le temps de commenter en ce moment mais je prend le temps de lire je peux encore rêver aprés...
Il est toujours tout seul Juan Leroy?
Je pense à toi, à vite de te relire...
Après tout ce temps, Juan n'a toujours pas retrouvé de copine?
Bon courage pour le retour!