Glouscap et le Wasis
mardi 28 octobre 2008, 21:18 Conte Lien permanent
Pour toutes les mamans qui vont très bien comprendre ce conte.
Le grand Glouscap, le plus grand des héros, le sorcier le plus puissant revient victorieux d'une terrible bataille contre les terribles Kewawk'l, une race de très néfastes géants magiciens pleins de méchancetés. Il était très fier de lui, en bombait le torse en disant que s'il avait été victorieux d'ennemis aussi dangereux, rien, mais absolument rien ne pouvait lui résister.
Une femme gloussait et lui dit : « Es-tu vraiment certain d'être le plus fort? Moi je connais un monstre qui est invaincu et que personne ne peut vaincre. » Glouscap lui répond que lui il est le plus grand et qu'il ne craint ni aucun monstre ni personne.
On l'appelle Wasis dit la femme, et je te conseille de ne pas te mesurer à lui! Il est là dans ce wikuwam. Mais Glouscap n'accepte pas qu'on lui résiste.
Glouscap s'entoure de fumée magique de protection et se concentre pour ramener à lui tout son pouvoir, et entre dans le wikuwam. Il n'y avait qu'un bébé par terre. Glouscap se méfie, peut-être l'ennemi est un génie de l'air invisible, mais non rien que ce bébé qui suçote un bâton de sucre d'érable en babillant une petite chanson pour lui-même.
Glouscap, toujours en combat contre les ennemis ne s'était jamais occupé d'un enfant. Mais tout confiant, il fait un grand sourire et demande à l'enfant de venir. L'enfant répond au sourire, mais ne bouge pas. Glouscap fait un très beau chant d'oiseau. Wasi ne s'occupe pas de lui et continue de sucer son bâton de sucre.
Tout le monde obéit à Glouscap! Il entre dans une grande fureur et d'une voix forte ordonne à Wasis de venir tout de suite à lui. Le Wasis se met à hurler si fort que même le cri de l'Oiseau Tonnerre semble un murmure. Le grand magicien rassemble toute sa puissance et ordonne à ce terrible Wasis de lui obéir. Mais comme il n'y a pas de méchanceté dans l'enfant, la magie ne peut opérer. Glouscap chante un chant si puissant que les morts se retournent dans leur tombe, et que les esprits du second monde tremblent de peur. Le Wasis cesse de pleurer et recommence à sucer son baton de sucre. Désespéré, Glouscap quitte le wikuwam pendant que l'enfant chante gou...gou... gou...
Et c'est pour cela que les enfants font encore gou...gou... ils sont si puissants qu'ils peuvent dominer Glouscap.
Commentaires
Pas de boucane dans mon Wikuwam ! Faut qu'il regarde un peu la télé ce Glouscap ! Il saurait qu'enfumer les enfants de la sorte...c'est une honte...
Ou alors ils sont tellement diaboliques qu'ils peuvent dominer Glouscap ?
(Quoi je subis une crise de "j'ai deux ans et demi et je fais ce que je veux" et ça se ressent ??!!!)
J'adore
Les aphorismes du Bon Docteur Casimir Haculeux, pédiatre à ses heures :
"La différence entre un bébé de 18 mois et un terroriste, c'est qu'avec un terroriste, on peut négocier".
Pauvre Glouscap Toute la petite enfance est résumée dans ce conte !
@Anne je ne veux pas te faire peur, mais vers 4 ans, ils subissent une étonnante attaque de surdité, croit-on. Il s'avère que c'est le fameux syndrôme du C.T.T.M.I (Cause Toujours, Tu M'Intéresse)
@Anita j'adore, je la note !!!
Le Gabian--) Oui, dire qu'il y a des gens qui écrivent des bouquins sur l'éducation... il ne faut pas avoir eu d'enfant pour oser.
Anita--) Un terroriste a une cause, donc une faiblesse, un enfant c'est un égoisme démesuré.
la jeune Bergère: merci
Anne--) Non ça parait pas du tout. ( j'en garde encore les marques)
Saveur--) La fumée... allons ça ne fait de mal à personne.
C'est un joli conte qui va bien avec le film sur Françoise Dolto que je viens de voir. Il ne doit pas être bien doué en psy, ce sorcier;
hehe oui ce conte nous parle plutôt pas mal effectivement!