Écrire des contes encore et encore
mardi 16 décembre 2008, 15:49 Conte Lien permanent
Ma proposition d'écrire des contes pour Noël est finalement bien reçue. J'ai mis la machine à pondre des contes à la plus grande vitesse, et j'espère qu'il en sortira des trucs intéressants.
Ne pensez surtout pas que je me plains, au contraire, j'adore le défi que ça représente. Je pense à la personne à qui le conte est destiné... et j'attends qu'un de mes amis du monde animal veuille bien me parler. Une coccinelle, une loutre, une baleine, un saumon... Monsieur Lune pourquoi pas.
Quand dans ma tête, l'image de la personne et de l'animal se fusionne, je laisse courir mes doigts. Ça ne donne pas toujours des résultats fantastiques, alors on recommence. Le test ultime, c'est le passage au gueuloir. Un conte c'est de la littérature orale. Même s'il n'est pas lu à voix haute, il doit être construit pour être dit. Aussi je le dis, et c'est à ce moment que j'entends si le boulot est acceptable ou pas... enfin pour moi... le lecteur a bien le droit de dire que ce n'est pas bon.
Pour les enfants de 5 à 100 ans, c'est relativement facile. Pour les plus jeunes, il faut être prudent, que chacun des mots soit compréhensible, sauf que je ne veux pas tomber dans le gnangnan... donc c'est une corde raide. Il faut aussi se demander si le conte est vraiment destiné à l'enfant ou à celui qui prend prétexte d'un enfant pour avoir un conte, son conte. Ou peut-être un peu des deux.
Pour les adultes la démarche est encore plus complexe. C'est que souvent je ne fais pas confiance aux adultes alors je deviens didactique donc plate, ou je me perds dans les sentiers obscurs d'une volonté poétique qui ne parle qu'à moi... spabon. Construire un texte, ne fusse que d'une page qu'avec de substantifs épicènes, c'est une gymnastique à se casser la langue à défaut des jambes.
Pour une dame qui le récitera en publique, j'ai très hâte d'écrire une reprise (un tout petit peu) coquine des amours de Monsieur lune, et d'ajouter une idée nouvelle, comment monsieur Lune tissa une robe pour son amour.
Fiou!!! du gros boulot! Parfois je me demande comment il se fait que je sois assez fou pour aimer cela.
Commentaires
Dis, tu ne veux pas nous faire déjà un peu rêver avec les titres ? ? ?
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Je trépigne d'impatience ! Pourrai-je connaître en avant-première, quelques secrets de fabrication de la robe que tissa Monsieur Lune ? Je vais sûrement devoir la faire pour illustrer cette histoire !
C'est formidable de penser que tu seras présent par le texte dans cette essai de soirée-contes à thème
Gabian--) je me demande si j'ai le droit... bon si tu illustres tu auras besoin de savoir... je vais te faire un courriel.
Saveur--) Les titres? oups! je n,ai pas pensé à cela. je vais m'y mettre
je suis impardonnable , ça fait un bail que je ne suis pas passée par là et laissé un petit mot ,
mais là j'arrive, on parle de conte et, et,
et on ne peut que rêver de la robe que tissa monsieur lune ! Ce qui en soit est déjà merveilleux....avec le froid de ces jours-ci je ne vois que des rosaces pailletées enfin c'est dans mon rêve....
Des "substantifs épicènes" ! Et tu prétends ne pas bien maîtriser le français ?!!
:)))
Il y a des mots comme ça que j'apprends pour faire snob, mais t'inquiète pas je n'en connais pas vraiment le sens.
C'est une merveilleuse idée que tu as eue là, et tu vas faire ça merveilleusement. Comme tu dis, pas facile d'écrire de l'oral. Et je suis d'accord sur "évitons le gnan gnan" d'ailleurs un enfant, ça devient grand un jour, non ?
Bises.
Mère Castor--) je pense qu'être enfant n'est ni une question de taille ni d'age. C'est refuser que la tête s'encroute.
On reste tous des enfants avec les yeux qui brillent quant il s'agit d'un conte...et surtout un conte de notre Ours !
Salut Moukmouk !