Je vous l'avais bien dit

Ce n'est pas une autre fin du monde, simplement une bonne nouvelle et un livre à lire.

N'allez pas à la FNAC près de Montparnasse. Il y a là un siège masseur qui fait du Shiatsu absolument extraordinaire et que pour 250 euros, il nous procure un bien-être merveilleux au point de nous faire oublier qu'un amoureux ou une amoureuse n'est pas qu'une source de petits (et de gros) problèmes. N'allez pas à la FNAC, je vous le dis c'est une drogue violente.

Dans ce même magasin, il y a d'autres drogues violentes qui se présentent généralement sous la forme d'un tas de feuilles collées ensemble, et pour peu qu'on y met le nez, plus rien ne compte autour de nous. De la drogue, je vous dis. Et plus c'est une drogue très chère et qui fait grossir parce qu'on préfère s'adonner à ce plaisir solitaire plutôt que de courir, suer ou pousser sur des machins insensés supposés nous rendre beau comme des dieux.

Et plus, j'ai trouvé dans ce magasin un livre passionnant dont je vous ai déjà parlé ici. Non non ce n'est pas parce que l'auteur vient presque de mon village que je vous en reparle, mais bien parce qu'il est maintenant édité en France chez Denoël. Et c'est depuis 2007 vous me direz, mais je ne le savais pas avant.

Comme je risque de ne pas être objectif avec les gens de mon village, il faut lire d'autres critiques. Il y en a toute une série ici. Je vous dirai simplement que la question de l'identité est centrale dans ce livre comme souvent dans la litérature de chez moi, et que le nomadisme est au coeur de la réflexion. Il y a quelques québécismes, mais rien qui bloque la lecture. 

Faites très attention, c'est une drogue dangereuse.Au fait, Dickner publie aussi des nouvelles sous le nom d'Alexandre Bourbaki et ce serait très bien que Denoël les publie aussi parce que la voleuse entropique, c'est ce que je connais de plus imaginatif comme littérature. Je vais tout de suite demander à l'éditeur de faire un effort.