Ne tuons pas la Beauté du Monde
vendredi 11 décembre 2009, 18:16 General Lien permanent
Un moment magique à la radio hier...
Pour nous rappeler ce qui se passe à Copenhague, la grande comédienne Monique Mercure a récité le texte de la chanson de Luc Plamondon :
Ne tuons pas la beauté du monde
Ne tuons pas la beauté du monde
Ne tuons pas la beauté du monde
Chaque fleur, chaque arbre que l'on tue
Revient nous tuer à son tour
Ne tuons pas la beauté du monde
Ne tuons pas le chant des oiseaux
Ne tuons pas le bleu du jour
Ne tuons pas la beauté du monde
Ne tuons pas la beauté du monde
Ne tuons pas la beauté du monde
La dernière chance de la terre
C'est maintenant qu'elle se joue
Ne tuons pas la beauté du monde
Faisons de la terre un grand jardin
Pour ceux qui viendront après nous
Après nous
Ne tuons pas la beauté du monde
La dernière chance de la terre
C'est maintenant qu'elle se joue
Ne tuons pas la beauté du monde
Faisons de la terre un grand jardin
Pour ceux qui viendront après nous
Après nous
(pour l'entendre cliquez sur le premier vers)
Commentaires
un bel à propos ! et un très beau texte
merci du partage
Magique, oui !
Merci
... comme du sable "émouvant" !
il y a plus de 50 ans Boris Vian écrivait ceci :
Ils cassent le monde
En petits morceaux
Ils cassent le monde
A coups de marteau
Mais ça m'est égal
Ca m'est bien égal
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Une plume bleue
Un chemin de sable
Un oiseau peureux
Il suffit que j'aime
Un brin d'herbe mince
Une goutte de rosée
Un grillon de bois
Ils peuvent casser le monde
En petits morceaux
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
J'aurais toujours un peu d'air
Un petit filet de vie
Dans l'oeil un peu de lumière
Et le vent dans les orties
Et même, et même
S'ils me mettent en prison
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez
Il suffit que j'aime
Cette pierre corrodée
Ces crochets de fer
Où s'attarde un peu de sang
Je l'aime, je l'aime
La planche usée de mon lit
La paillasse et le châlit
La poussière de soleil
J'aime le judas qui s'ouvre
Les hommes qui sont entrés
Qui s'avancent, qui m'emmènent
Retrouver la vie du monde
Et retrouver la couleur
J'aime ces deux longs montants
Ce couteau triangulaire
Ces messieurs vêtus de noir
C'est ma fête et je suis fier
Je l'aime, je l'aime
Ce panier rempli de son
Où je vais poser ma tête
Oh, je l'aime pour de bon
Il suffit que j'aime
Un petit brin d'herbe bleue
Une goutte de rosée
Un amour d'oiseau peureux
Ils cassent le monde
Avec leurs marteaux pesants
Il en reste assez pour moi
Il en reste assez, mon cœur
Et que dire de la chanson "ils veulent changer le monde" du même auteur , chanson récupérée par les jeunes UMP qui ont rèussi l'exploit de faire chanter et danser les ministres français actuels ! On a du mal à y croire
Marianne--) Je viens de voir ça, assez dégoutant. Je pense cependant qu'il y a déjà une dizaine de parodies qui montrent le vrai visage de l'UMP. ( enfin ce que j'en pense, je ne suis pas très au fait de la politique partisane française, tout ce qu'on voit ici, c'est Sarko).
Alain--) On pourrait dire que la nuance entre les deux poèmes c'est qu'on sait maintenant qu'il n'en restera pas assez, parce que tout est interdépendant. Mais non, je veux lire le poème de Prévert comme un autre appel à sauver ce qui reste de la Beauté du Monde.
Claude et Saveur(s)--) merci. et merci à madame Mercure de nous le répéter.
Ah oui, c'est bien vous alors !